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Commentaire de JL

sur De Maïak à Fukushima


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Francis, agnotologue JL 5 décembre 2017 18:33

@Shawford
 
 le narcissisme c’est comme le cholestérol : il y un bon ; et il y a un mauvais. Enfin, pour le cholestérol, je ne suis pas sûr.
 
Du bon usage du narcissisme Broché – 23 septembre 1999 de Alberto Eiguer (Excellent auteur)
 
 

Revue de presse
Être ou ne pas être un bon narcissique, telle est la question... On confond souvent à tort le narcissisme et l’égocentrisme. L’ouvrage de ce psychanalyste, spécialiste des thérapies familiales, dépoussière la notion d’amour de soi : il s’agit d’un moteur, au service de notre créativité et de notre ambition. Revenant aux sources du narcissisme, le livre explore la constitution de notre identité.

Chacun d’entre nous a besoin d’être valorisé et de s’appuyer sur des idéaux. Un tel narcissisme positif soutiendra notre confiance en nous et notre relation aux autres. Mais gare aux excès égocentriques qui entravent notre existence et nous coupent du monde extérieur. Illustré par des cas variés, ce livre dresse un panorama de la mise en jeu du narcissisme : dans l’humour, l’art, la sociabilité... A chacun de réaliser son potentiel et de faire bon usage de son amour de soi... -

Biographie de l’auteur Originaire de Buenos Aires (Argentine), Alberto Eiguer y termine ses études de psychiatrie en 1965 puis s’envole pour la France. Sa pratique le convainc rapidement de la nécessité de ne pas se limiter uniquement au dire du seul patient dans la thérapie. Il convient d’interroger l’environnement des personnes en souffrance, notamment leur famille. La thérapie familiale est déjà d’actualité en Argentine, Alberto Eiguer sera un des pionniers de cette recherche, d’inspiration psychanalytique, en France. Son parcours reflète cette démarche : il est président de la Société de thérapie familiale d’île de France, et directeur de la revue Le Divan familial. Il est également enseignant, et formateur en thérapie familiale et de couple. N’oublions pas au rang de ses activités, les thérapies individuelles auprès d’adolescents et de jeunes adultes qu’il mène à l’Institut mutualiste Montsouris depuis 1975 et son appartenance à la société psychanalytique de Paris.

Son intérêt pour les familles l’amena à étudier les perversions morales qu’il y décelait parfois. Paraît alors le Petit traité des perversions morales. Il en découla une étude sur la question du pervers narcissique (tout un programme !) pour aboutir à une réflexion générale sur le narcissisme entendu dans un sens positif. Et voilà un nouveau livre, Du bon usage du Narcissisme. Sa préoccupation est de soulager la souffrance humaine, et son ouvrage constitue un tournant dans sa manière de solliciter les forces positives des gens. Il observe que notre société provoque la dévalorisation de soi, ne préserve pas assez le narcissisme de ses membres. A tout un chacun qui n’est pas assez soutenu par l’environnement immédiat, il en appelle à trouver en soi des ressources constructives pour s’épanouir. Sur ses conseils, apprenons à nous aimer nous-même !

 

 C’est moi qui souligne en gras, à l’intention de PV.


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