@arthes
Attila parle de ce qu’il ne connait pas, et caricature. Je remet un peu les pendules à l’heure
Il fait des amalgames entre nazis, et écologistes. S’Il est vrai que l’idéologie nazie dans les années trente prônait le culte de la nature, mais dans une version militaire, instrumentalisée, leur grande adresse finalement. Il s’appuyaient sur la culture allemande, qui a toujours sanctifié la forêt primaire, les héros fondateurs.
D’ailleurs, les célèbres légendes germaniques, à l’instar des Nibelungen, de Siegfried, puisent déjà dans leur force et leur mystère le mythe de la forêt !Les œuvres du romantisme allemand célébreront le lien de l’homme et la nature, le « Wanderer », le marcheur arpentant solitaire montagnes et forêts, une forêt protectrice, bien souvent.
Le mouvement « Die Brüke » dans les années 10 s’inscrit à la fois dans la tradition et dans la modernité. Les artistes prônent le retour à la nature, les baignades près de lacs, une vie collective dont l’esprit est assez proche du mouvement écologiste. Les artistes issus de ce mouvement, seront pourchassés par les nazis, leurs œuvres détruites.
L’exposition d’art dégénéré en 1937 | L’histoire par l’imageTrès fort en récupération, les nazis se feront donc les prosélytes d’une vie au grand air, mais « au garde à vous », avec levé de drapeau, et bien sûr encourageront des cordées d’alpinistes à se lancer vers les sommets. La nature donc chez les nazis doit être vu comme un espace à conquérir, dans le sport, tout autant que dans l’aspect militaire. ....