@ Shawford,
Juste un exemple de contradiction dans lesquels plongent de nombreux lecteurs qui chercheraient à suivre ce genre d’échanges,
JL 6/12 00:17 s’adressant à vous : «
Mais surtout,, contrairement à ce que vous dites, je n’ai jamais soutenu que PV ait eu l’intention quelconque de considérer la pensée d’Orwell comme elle-même perverse. C’est absurde ! Je dis que quelqu’un qui ne connaîtrait ni Orwell ni son œuvre, comprendrait qu’Orwell était une sorte de fou pervers. »
Ce qui est absurde c’est que lorsque ça l’arrange il peut dire une chose et lorsque ça ne l’arrange plus, il peut soutenir l’inverse en écrivant (ou inversement) :
JL 1/12 16:10 : «
Ps. Je suis bien conscient que nous ne jouons pas sur les mêmes prérequis : ce monsieur intervient ici sous son vrai nom, dans le but de se faire une notoriété. Est-ce une raison pour le laisser dire n’importe quoi ? Quand on prétend éclairer le monde entier, on ne fait pas des phrases aussi obscures que ça, je cite : »la double pensée propre à Georges Orwell est le prototype de la pensée perverse« . Aucun homme de science ne peut accepter ça, quelle que soit l’interprétation que son auteur lui donne. Céder sur la forme, c’est déjà céder sur le fond. » (C’est l’auteur qui souligne.)
Relever « prétend éclairer le ponde entier », « quelle que soit l’interprétation que son auteur lui donne ». Où est-ce que j’aurais bien pu un jour afficher un jour une telle prétention si ce n’est dans les délires et les fantasmes que m’attribue JL démontrant par là qu’il cherche à être le maître de ma propre pensée (cf. point 1/ de ma démonstration précédente) ?
Mais le plus important concerne le mot interprétation relatif au sens d’un propos et non pas à sa forme, ce dont JL se défend ici même, je le cite encore
JL 5/12 21:08 (répondant à ma démonstration) : «
nul besoin de contexte, la phrase incriminée se suffit à elle-mêmedès lors que je n’ai jamais incriminé que la forme et jamais le fond, lequel serait ce que vous dites qu’il y avait à comprendre ! Vous faites donc un sophisme en prétendant le contraire. Et la suite relève de la même escroquerie puisque, après des tergiversations inqualifiables sur de pseudo-équivalences de forme, vous faites un plaidoyer sur le fond pour conclure que je conteste le bien fondé de votre interprétation, l’interprétation de celui qui s’érige en juge et partie. » (C’est moi qui souligne.)
Ainsi, selon les interlocuteurs et les circonstances du moment, JL change à sa guise la version des faits pour leur imputer un sens qui sert ses intérêts en fonction de la tournure des événements. Et c’est très exactement ce qu’il fait à tout bout de champ pour n’importe qu’elle contradiction qu’il croit voir chez autrui... mais jamais chez lui.
A noter également que dans le premier commentaire de JL cité supra, la phrase « céder sur la forme, c’est déjà céder sur le fond », vient en contradiction avec la précédente qui elle est relative au sens : « Aucun homme de science ne peut accepter ça, quelle que soit l’interprétation que son auteur lui donne ».
Interprétation (étymologie) : « Action d’interpréter un texte dont le sens n’est pas évident, etc. »
Ainsi, il y a là dans cette simple formule de JL une représentation de ce qu’est la double pensée qui s’exprime par un double langage. Ce qui, pour paraphraser Orwell, donnerait selon JL : « la forme c’est le fond » (ou inversement : « le fond c’est la forme » ; et cela rentre typiquement dans le cadre des manœuvres confusiogènes décrites dans mon dernier article.
Je rappelle tout de même qu’en linguistique le fond d’un texte, c’est son sens, ce qu’il dit et signifie. Sa forme, ce sont les procédés d’écriture utilisés. Mêler fond et forme dans un même énoncé lorsque l’on prétend ne parler que de la forme n’a strictement aucun sens. Si ce n’est de s’offrir l’opportunité de pouvoir défendre tout et son contraire selon la tournure des discussions.
Enfin et pour conclure vous dites à JL a posteriori : « Et j’ai eu la même propension que la plupart sans doute à la première lecture de la phrase à faire la confusion avec ce qui pouvait être imputé à Orwell, n’ayant pas été initié en long en large et en travers au concept de double pensée en amont. » (C’est moi qui souligne.)
Mais cette pensée vous serait-elle venue à l’esprit si JL, qui prétend « n’avoir jamais incriminé que la forme et jamais le fond » n’avait pas posé cette question stupidement orienté vers une seule conclusion (comme la suite de ses échanges en atteste),
JL 29/11 11:11 (s’adressant à moi) : «
Vous écrivez : ’’A noter enfin que la double pensée propre à Georges Orwell est le prototype de la pensée perverse.’’ Voulez vous dire que la pensée de George Orwell est une pensée perverse ? » (C’est moi qui souligne. Question à mettre en lien avec le commentaire ci-dessus de JL du 5/12 à 21:08 recopié supra.)
Si JL avait eu l’intention de lever une confusion qu’entraînait la forme de mon propos, il n’aurait pas posé une question orientée qui concerne le sens du propos incriminé et non la forme. Dans la question orientée, le questionné est amené à adhérer à l’opinion du questionneur parce que l’interlocuteur oriente la réponse du questionné dans le sens implicite contenu dans la question. Cela rentre dans les techniques de manipulation pour INDUIRE chez autrui la réponse souhaitait par le questionneur. Si JL avait posé la question différemment, sans orienter implicitement la réponse, auriez-vous eu « la même propension que la plupart sans doute à la première lecture de [ma] phrase... » ?
Et bien, il se pourrait que non, car en ce cas, comme la plupart des gens, vous n’y auriez même pas pensé. D’autant plus que dans le doute, vous avez opté pour l’analyse sur pièce, d’où votre commentaire d’hier à 22:24 et en avez conclu, de vous-même, qu’il « n’y a pas interprétation équivoque possible exclusivement sur la forme qui pourrait échapper à quiconque étant donné qu’il y a cohérence du début à la fin entre forme et fond du propos. »
Je vous ai décrit l’origine de la confusion introduite par JL sur le sens de ma phrase et non sur la forme en démontrant qu’il mélange allègrement l’un et l’autre. A vous d’en tirer vos propres conclusions.
Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.