Des hommes politiques cohérents et courageux, ça ne court pas les rues. Trump, même si les démocrates finissent par avoir sa peau par une procédure d’impeachment, restera de ceux-là, et son influence sur la politique au Moyen-Orient aura induit des orientations sur lesquelles il sera difficile de revenir. Quand on ne sait pas qui sont nos ennemis, disait Sun Tzu, le grand stratège chinois de l’époque des Royaumes combattants, on perd toutes les guerres, et la première nécessité stratégique est de savoir les identifier. Les Européens peuvent bien continuer à se faire insulter par les ayatollahs iraniens qui menacent, en réponse au petit Macron, d’étendre la portée de leurs missiles balistiques jusqu’à l’Atlantique, il ne fera plus de doute pour personne qu’ils sont non seulement l’ennemi d’Israël mais celui, aussi, de l’ensemble du monde civilisé.
J’étais à peu près persuadé, ces derniers jours, que Trump ne cèderait jamais aux représentations des plus lâches, et je suis satisfait de voir que non seulement il proclame hautement Jérusalem capitale d’Israël (ce que tout le monde savait sans oser le dire !), mais que l’ambassade américaine sera déplacée. Les Européens qui se seront ridiculisés en relayant les protestations imbéciles d’un islamisme qui les fait crever de trouille finiront bien aussi par devoir prendre le taureau par les cornes. Ils attendront lâchement que la bêtes soit un peu épuisée ; elle commence à l’être, et je gagerais que les manifestations de « colère » des populations arabes palestiniennes n’auront pas le succès qu’espéraient hier un Hamas et une Autorité palestinienne déjà en pleine décomposition. Ne pas avoir soutenu l’action de Trump, comme l’ont fait plusieurs dirigeants européens, dont Macron, c’était encourager le fanatisme islamiste.
A la veille de la renaissance d’Israël, en 48, les conseillers de Truman avaient essayé de l’induire à être prudent : cette reconnaissance risquait de mécontenter tout le monde arabe. Il avait préféré passer outre et il avait eu raison : Israël existe, très fortement, et cette puissance est une chance pour tous les états sunnites menacés par l’Iran. Ils commencent à le comprendre. La seule grande trouille des décideurs politiques de la région, c’est celle de la rue arabe fanatisée depuis la conférence de Bandung en 55 par l’idéologie néo-nazie héritée du mufti de Jérusalem. Cette idéologie génocidaire, qui est celle du Hamas et du Hezbollah, est le premier obstacle à une entrée dans la modernité de ces pays. Le rôle des politiciens européens serait, l’ayant compris, de ne pas entretenir cette idéologie des plus pourries, y compris dans leurs propres pays, et d’éviter de nuire, par conséquent, et de la manière la plus directe, à des population du Moyen-Orient que, très hypocritement et très lâchement, on prétend vouloir ménager.
Il y aura d’autres articles sur AgoraVox, qui viendront flatter l’antisémitisme musulman. L’idéologie abominable qui commande ce collaborationnisme est très bien analysée dans cet article de Pierre-André Taguieff :
11/12 12:07 - samuel
@Christian Labrune « Pas loin de quatre-vingts ans nous séparent de la dernière, malgré la (...)
10/12 19:35 - Ouallonsnous ?
@zzz999 Pas besoin de camps de concentration, expulsion des sionistes vers leurs (...)
10/12 18:40 - Fifi Brind_acier
@jaja Évitez de botter en touche. Je ne vous parle pas de réformer l’Europe, je vous (...)
10/12 18:36 - Gilbert Spagnolo dit P@py
De tout façon tôt ou tard, Jérusalem sera la capitale de deux états, … et la terre (...)
10/12 18:26 - Gilbert Spagnolo dit P@py
Je suis loin d’être un pro- israélien, mais, je pense qu’il faudrait voir (...)
10/12 17:11 - jaja
@Fifi Brind_acier L’UE n’est pas réformable et est l’instrument des (...)
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