Manque de chance, celui-ci était déjà occupé par une population.
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@samuel
Vous m’apprenez une chose nouvelle et vraiment surprenante, à laquelle je n’aurais jamais été capable de penser par moi-même : l’histoire du monde pourrait être conditionnée par des intérêts économiques ou stratégiques. Ainsi, lorsque les Chinois commencent à occuper le Tibet, il doit y avoir aussi à peu près soixante-dix ans, il y aurait là-contre des intérêts économiques ? Je n’y avais jamais pensé. Je n’avais jamais pensé non plus qu’en occupant la Syrie et le Liban et quelque peu l’Irak, les Iraniens cherchaient à se ménager un couloir vers la Méditerranée pour satisfaire des objectifs qui pourraient être surtout économiques et stratégiques. Le même type de logique aurait donc pu être pris en compte à l’époque de la déclaration Balfour ? Quelle surprise !
Vers le XIe siècle, au temps des Abbassides, l’islam étend son empire de l’Espagne jusqu’aux rives de l’Indus, et tout autour de la Méditerranée. Je ne peux quand même pas croire que des enjeux économiques aient pu être à l’origine d’une pareille progression : ce serait du colonialisme ! En 640, le Calife Omar avait supplanté les Byzantins en Egypte. Les plus anciens habitants du pays, les Coptes, à qui l’Egypte appartenait donc de droit étant donné l’ancienneté de leur occupation, cesseront d’être majoritaires à partir du XIXe siècle. Les petits Frères de Morsi ambitionnaient de les réduire à choisir entre la valise et le cercueil. Voilà des peuples -songeons à ceux de l’Andalousie, de l’Egypte ou du Tibet, mais je pourrais en citer bien d’autres-, qui auront été envahis ou même conduits à l’exil. Moi, j’avais seulement cru qu’on les avait soumis pour faire en sorte qu’ils pussent profiter d’un niveau de civilisation très supérieur, que la démarche avait été des plus altruistes.
Comme est parfaitement altruiste l’attitude de nos pauvres et bons Palestiniens dont les ancêtres sont venus d’Egypte ou d’Arabie, et qui n’auront pas voulu accepter bien longtemps l’arrivée d’autres migrants venus d’ailleurs, fort méchants et résolus à les exterminer : les Arabes en Israël étaient 250 mille après la guerre de 48. Ils n’y sont plus aujourd’hui qu’un million et 750 mille. Quel abominable génocide !