La pessimiste « joyeuse » ?
Vu ce que l’on traverse à ce jour, je me demande de quel côté je suis.
Spinoza parlait de la Joie, tandis que Niestzsche parlait du Nihilisme.
Aujourd’hui mon combat se trouve entre les deux. Je ne sais plus qui je
suis, et pour qui je suis. J’ai juste l’impression que ce monde tourne à
l’envers. Je ne suis pas Catho, Muslame, Juive, Végétarienne, Végan,
non je ne suis rien de tout cela. Je suis juste moi. Une femme qui ne
désire que vivre selon son mode de pensée.
Je suis juste quelqu’une qui cherche une espèce de vie, d’existence, à
travers la Vie qui m’a été donnée il y a des années. Je ne me considère
pas comme quelqu’un de précieux, de riche, qui pourrait comme le dit
Macron : être son devenir. Je ne crache pas sur l’incapacité vu notre
société à m’élever.
Je n’oublie pas que ce devenir est celui que m’octroie mes pairs aussi.
Et si pairs il n’y a pas, comment y parvenir ? Alors oui, Macron nous
parle de nous élever. Mais facile à dire pour quelqu’un qui fait partie
de la bourgeoisie et difficile à faire pour quelqu’un qui provient du
bas de l’échelle. Et là, on va me répondre : tant pis pour toi !
Et là je répondrai : je n’ai pas besoin d’avoir suivi des années
d’études pour comprendre que l’être humain courre à sa perte. Je n’ai
pas eu besoin de faire partie de Science Po pour vous dire que vous, les
nantis, vous serez bientôt anéantis. Pour avoir craché sur ces gens que
vous considérerez comme des parias, de pauvres personnes qui ne
méritent pas de vivre parce que pas à mêmes de s’élever plus haut que
vous.
N’oubliez pas que nous sommes plus nombreux que vous et ce que vous craignez tous est de nous voir monter aux barricades.
La majorité fait encore partie de ce monde : cette majorité dont vous
avez tous peur. N’oubliez pas que vous détenez l’argent et le pouvoir,
mais nous détenons la force. La force de vous anéantir dès lors que nous
aurons pris en compte TOUS que vous ne cherchez qu’à nous anéantir. La
guerre des classes est de mise. Continuez à nous dominer et vous
verrez. Notre réponse sera sans appel. Nous sommes plus nombreux. Et
vous n’êtes rien si ce n’est par votre argent. Mais nous, les mal aimés,
les assistés, les pauvres, nous pouvons vous anéantir malgré vos armes.
Vous n’êtes rien que des chiffres sur un papier. Nous sommes la force.
Nous sommes l’avenir. Et ce, aux quatre coins du Monde. Tremblez, car
nous sommes là.
Pardon pour ne pas mettre d’image mais j’espère que vous pourrez lire
cet article sans être attiré par des photos. Je trouve cela tant
ridicule. Seuls pour moi les mots ont leur importance alors oui, si vous
avez lu cet article sans voir d’image, c’est que vous êtes de mon clan.
Bisous aux courageux et merde aux lâches.