• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Alain

sur Requiem pour Johnny : au coeur de la mythologie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Alain 11 décembre 2017 15:36

@Surya
« Tant pis pour les grincheux qui n’ont rien compris à qui était Johnny Hallyday. »

Qu’est-ce donc que nous n’avons pas compris à notre époque ?

Comparer SMET et Hugo...
A midi, en mangeant, j’y pensais et voilà ma réflexion :
Victor Hugo a inspiré Verdi un de ces plus grands opéras : RIGOLETTO. Un opéra qui comme le livre de Hugo dont il était inspiré a subi la censure parce qu’il dénonçait (pour résumer) une société des riches.
Cet opéra a largement été récupéré 100 ans plus tard par la publicité pour nous vendre des pâtes de supermarché.

Il y’a plus de 100 ans, nous avions donc Verdi et Hugo, dans un formidable élan culturel. Je n’aborderais pas le fait que Verdi a été un symbole de l’indépendance italienne. Un aria de Nabucco a failli devenir l’hymne national, son nom devenant même un acronyme de la lutte pour l’indépendance italienne.
Maintenant, qu’avons nous ? Des pâtes de supermarchés agrémentés d’arias symboliques et une idole des jeunes qui ne vivaient pas en France, plaquait son pognon en suisse, plagiait la culture américaine, et engendrant une défilé de bruit et de pollution par 700 motards (et pas bikers) pour sa mort.

Quelle époque vivons-nous ? La merde, la sous culture, la pauvreté intellectuelle, l’égocentrisme, l’égoîsme.

Peut-on comparer les obsèques du fraudeur fiscal nommé SMET ? Des motos et du bruit, un président fanfaron avide de tout récupérer pour ramener à son auguste personne, et des portables à tout va.
Les obsèques de Verdi ?
Le jour des funérailles du maestro, la Piazza Duomo et les rues adjacentes sont recouvertes de paille pour que le vacarme des fiacres ne vienne pas troubler son repos. Ses funérailles sont immenses. 250 000 personnes sont présentes pour rendre un dernier hommage à l’une des plus importantes figures de la musique italienne. Lorsque son corps est transféré du cimetière à la Casa di riposo, un chœur de 820 chanteurs dirigé par Arturo Toscanini interprète le Va pensiero et le Miserere du Trouvère.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès