@Fergus Bonjour,

Ho vous savez, vous pourrez bien exposer ce qu’il vous plaît, mes 20 années dans une des plus grandes entreprises Française m’auront suffisamment appris de la nature humaine. Entre les voyous notoires sans scrupule et les soi disant vertueux (les pires) qui ne crachent pas sur la gamelle, entre petits cadeaux et petits travaux en échange d’un coup de pousse sur un marché, aucun, vous entendez, AUCUN ne refusaient, jusqu’à même certains de la fonction publique et toutes strates confondues qui proposaient un règlement sans facture !!!!!
On ne jauge pas en fonction de la valeur de la malversation, l’escroquerie commence à 1 centimes d’euros. Le soi disant vertueux qui (par inadvertance) garde le stylo du bureau dans la poche pour le ramener chez lui, pour moi ne vaut pas mieux qu’un Johnny qui aurait fraudé. Le principe est le même.
Et bcp de maux de société viennent de là, c’est cette formidable propension à ne voir le coupable que chez les autres parce que ce que l’on fait « soi » n’est pas grand chose !!! c’est sûr un stylo, une feuille A4 c’est rien !!! bah voyons !!! Et c’est tout comme ça, tout le monde attend la transition énergétique avec impatience alors que la majorité des gens vont à la boulangerie du coin avec leur bagnole !!! J’entends sans cesse mon voisin râler car effrayé de faire partie de la prochaine charette chez PSA alors que le type roule en voiture japonaise (importée celle-ci) !!! et c’est tout comme ça ; « ha c’est pas moi c’est l’autre...Pfff
Sans doute y en t-il qui sont irréprochables, peut être mais ils ne peuvent être que des exceptions dans une masse formatée qui, comme vous le dites, ne fait que donner exemple à nos enfants, à commencer par nos voyous de politiques ( les politiques de premier plan comme les appelle Monsieur Drouet !!!)
Vous voyez, moi je préfère l’honnêteté intellectuelle à celle dont vous parlez qui finalement ne bouscule que les matérialistes. Et si Johnny n’est pas un exemple de vertu parce qu’il fraudait (ce qui entre autre semble être le fil conducteur comme support de critique pour l’article), je pense que le problème est autant chez lui qu’à Bercy où finalement l’on est en droit de se demander ce que font nos 50.000 fonctionnaires !!!
Quand j’étais jeune, j’avais été choquée par une réplique dans le film »le cercle rouge« de Melville, que fait le procureur à Bourvil le commissaire de police ; »TOUS, tous les hommes sont coupables, tous"...Aujourd’hui, avec un peu de bouteille, un parcours et du recul, je comprends pourquoi l’auteur fait dire ses qqes mots...et ce n’est malheureusement pas votre intégrité (que je ne saurais mettre en doute) qui me ferait voir le monde autrement...