@Fifi Brind_acier
« Il y en a qui osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît. »
C’est un aphorisme qui vous va comme un gant.
J’invite les lecteurs à découvrir les commentaires dont vous avez gratifié la troisième partie de mon article intitulée Sur François Asselineau… (2b/2) et les réponses que je vous ai faites.
Une fois de plus, bien que je sois d’accord avec vous sur plusieurs de vos observations dans les nombreux messages que vous avez postés à propos de ce nouvel article et des commentaires afférents, vos interventions méprisantes sont en contradiction complète avec l’esprit de concorde du Conseil national de la Résistance (CNR) dont vous vous réclamez.
Cet esprit est on ne peut mieux perceptible dans le document le plus célèbre produit par le CNR, celui de son « programme d’action » paru et diffusé clandestinement en mai 1944, intitulé par ailleurs « Les Jours heureux ». J’engage toute personne qui ne l’aurait pas lu à en prendre connaissance (notamment la seconde partie Mesures à appliquer dès la libération du territoire) et à mesurer ainsi la distance qui vous en sépare.
Ce programme fondé sur l’union nationale et le progrès social était toutefois intransigeant contre les traîtres et les collabos qu’il prévoyait de châtier :
« Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration. »
Assimilez-vous les militants, adhérents et sympathisants des partis dits de gauche à « ceux qui [ont] pactisé avec l’ennemi », que vous les traitiez ainsi ?
D’une façon générale, votre dénigrement sans nuance de la gauche vous discrédite en tant qu’officine de propagande d’un parti soi-disant de rassemblement, même lorsque vous avez raison sur le fond.
Le fait que vos remarques, lorsqu’elles sont pertinentes — ce qui est loin d’être toujours le cas —, soient argumentées devrait suffire à convaincre de leur bien-fondé les internautes fréquentant Agora vox. Je vous rappelle que, théoriquement, vous vous adressez « à l’intelligence des Français ». En fustigeant quasi systématiquement la gauche comme vous le faites, vous considérez donc qu’à peu près la moitié de vos compatriotes sont de parfaits abrutis…
Si vous voulez réellement que l’UPR prospère (le voulez-vous vraiment ?), vous auriez intérêt à changer de ton et à remplacer le sarcasme, l’invective et les affirmations péremptoires par un discours persuasif, incitatif et respectueux de l’autre, dé-mo-cra-ti-que en un mot, y compris lorsque vous vous adressez à des personnes que vous jugez indignes de votre considération.