@Le421
Tout à fait d’accord avec vous pour ce qui est de Brétigny.
J’ajouterai, qu’à mon avis, la démarche du patron de la boîte est exactement la
même que celle qui a présidé aux
déclarations à la con des hiérarques de la SNCF. Et rien ne pourrait me faire
plus plaisir que d’en voir certains faire un petit séjour au zonzon. Planquer
des déficits d’entretien est absolument criminel dans les métiers du transport.
Mais pour ce qui nous intéresse, je ne parle pas d’entretien, mais de fonctionnement. Vous
pouvez laisser à l’abandon un PN à SAL pendant des années, lui couper le jus,
enlever les batteries, tout ce que vous obtiendrez c’est sa fermeture, point
barre. A la SNCF (enfin à celle que j’ai connue) la sécurité des circulations
est basée sur la sanction du manque (pas de jus… tout se plante, pas d’air tout
se plante, signale éteint tu dois considérer qu’il est fermé….)
Pour ce qui concerne le sort d’un conducteur en cas de
planton à un PN, voici par expérience (vécue) comment ça se goupille
-D’abord tu vois arriver un keuf ou un gendarme, dont le
premier souci est de te faire souffler dans le ballon. Bon… tu refuses pour qu’il
te fasse faire une prise de sang
(beaucoup plus fiable) et c’est pas l’adjudant Kronenbourg qui décide si
ça vire. Lui, en plus, il faut l’empêcher
de mettre ses pattes sur la BG (boite noire)
-Ensuite arrive un chéfaillon (avec lequel, tu n’as pas de
rapport de subordination, c’est le premier qu’ils ont pu choper) accompagné
obligatoirement du proc ou du substitut, lui, il ,péte les plombs de la boite
noire et le proc part avec la bande.
-Enfin, tu es « mis à la disposition des services de
police et de gendarmerie » après, bien entendu un petit checkup à la
clinique la plus proche. Bon là, c’est pas de la tarte, because en matière de
circulation ferroviaire ; les bleus, y captent pas grand-chose.
-Et là, enfin, tu peux voir les vieux gars du syndicat, et l’avocat
de la boîte, si des fois t’avais un problème. Cependant à tous les instants de
la procédure, tu as interdiction de parler du problème aux medias sous peine de
sanction lourde… .
Alors bien entendu, l’avis des deux conducteurs (y avait un stagiaire et c’est probablement
lui qui avait la marche (pauv’gamin). Réponse
par avance aux connards :oui il avait le droit de conduire)
personne ne l’aura ; mais celui du patron de la boite de cars qui va faire
pression sur son employée pour qu’elle couvre sa boîte, tout le monde le
connaît.
Je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé, mais je suis sûr
d’un truc, c’est que le PN s’est fermé. Que cette pauvre meuf n’ait pas vu de
barrière fermée, possible, si c’est le car devant qui a pété la demi barrière.
Encore une fois les medias de merde colportent du sensationnel,
ne vous y laissez pas prendre