le droit du plus fort, c’est d’avoir conservé les territoires occupés lors de la guerre préemptive de 1967.
@Eric F
Parmi ceux qui auront le plus poussé les Arabes à la guerre de 48, il y avait Mohammed Amin al-Husseini, le mufti de Jérusalem, qui avait fait tout son possible à Berlin pour obtenir de Heinrich Himmler que l’Allemagne transportât en Palestine le procédé technique de la solution finale.
La guerre de 48 devait être une guerre d’extermination. Les Israéliens, après ce qui s’était passé en Allemagne, étaient tout à fait en situation de comprendre que les craintes qu’ils pouvaient avoir n’avaient rien de fantasmatique. C’était pour eux une question de vie ou de mort. Les « Palestiniens » les auraient exterminés ou chassés jusqu’au dernier.
Le blocus du détroit de Tiran en 67, Israël en avait prévenu les états arabes de la région, constituerait fatalement un casus belli. C’était la même entreprise génocidaire qu’en 48 qui recommençait à se mettre en place et les discours qu’on entendait sur les radios du Caire ne laissaient aucun doute sur les intentions des armées arabes coalisées.
Le camp arabe ne reconnaît les préconisations des instances internationales que lorsqu’il peut en tirer avantage. Sinon, quand il se croit le plus fort, il fait prévaloir sans état d’âme le DROIT DU PLUS FORT. Au reste, les musulmans en usent toujours aussi de la même manière avec les principes démocratiques : il ne les respectent que lorsqu’ils leur permettent d’arriver au pouvoir. Le Frère Morsi s’était fait élire démocratiquement. Erdogan aussi. Mais l’Egypte de Morsi, en peu de mois, avait cessé d’être une démocratie, tout comme laTunisie d’Ennahdha, et la Turquie d’aujourd’hui est une crapuleuse dictature islamo-fasciste.
Israël aurait très bien pu considérer, en vertu du droit du plus fort, que les lignes du cessez-le-feu de 67 seraient ses frontières définitives. Mais le Sinaï occupé a depuis longtemps été restitué à l’Egypte. Des redistributions du territoire ont été proposées aux Palestiniens qui les ont toujours refusées parce que dans les conceptions de leurs leaders depuis Arafat, neveu du mufti, il n’y a qu’une seule Palestine, de Haïfa à Eilat, et elle est exclusivement Arabe. Il n’y a qu’une seule capitale, Jérusalem, et elle est également arabe. Quand on s’exprime en Anglais, on reconnaît pour la galerie l’existence d’Israël, mais quand Arafat s’exprimait en arabe, il disait le contraire et tenait à peu près le même discours que les actuels terroristes du Hamas.
L’existence d’Israël est un fait sur lequel il ne sera plus jamais possible de revenir, et ceux qui voudront encore, comme les Iraniens, faire disparaître cette nation, connaîtront le sort que méritent les responsables de toutes les entreprises génocidaires. Quand on prétend exterminer l’adversaire et qu’on n’est pas le plus fort, qu’on a plusieurs fois été ratatiné, on doit s’estimer heureux de n’avoir pas encore subi ce qu’on voulait faire subir à l’autre. Si on persévère dans sa folie bestiale et meurtrière, c’est vraiment qu’on est masochiste et particulièrement con.