@gruni
De Gaulle avait
réussi à conserver dans son parti de 1958, l’UDR, une droite
bourgeoise type Chaban-Delmas et une droite beaucoup plus
« bonapartiste » avec un Michel Debré.
Cette union a
perduré, cimentée par l’exercice du pouvoir, jusqu’à la fin du
mandat de Sarkozy, qui avait rejeté cependant tout l’aspect
« gaullisme social » et résisté à l’épisode Mitterrand,
vaille que vaille.
Mais avec la
privation des places de pouvoir consécutives au mandat de Hollande
puis celui de Macron, l’échec révélateur de Fillon à qui les
merdias des ultra-riches préféraient Macron, ces deux composantes
presque opposées du gaullisme historique se sont naturellement
séparées.
L’élection de
Wauquiez, nettement réactionnaire, à la tête des LR, a montré que
la droite bonapartiste-cléricale y était désormais majoritaire et
laissé les « chiraquiens », dirons-nous, et leurs électeurs
sans organisation.
La plus proche était
LREM. Libérés de l’obligation de soutenir un candidat LR, élus et
électeurs de cette obédience Les chiraquiens se rallient, sans trop
l’avouer, à Macron. D’où une hausse de la « popularité »
de Macron.
J’ai mis popularité
entre guillemets car cela ne veut pas dire grand-chose car elle sert
autant pour des soutiens enthousiastes que pour les opinions un peu
indifférentes du marais intellectuel français qui ne hait pas une
personne quand elle n’est pas « extrémiste ».
Ajoutant à cela le
fait que les mesures de haine du peuple : casse du code du travail,
hausse de la CSG pour la majorité des retraités, multiplication des
radars embarqués confiés au privé n’ont pas encore été sensibles
dans la vie des gens, et cette illusion que Macron est proche des
couches populaires moins éduquées puisque comme elles il paraît
très ému par la mort de M. Smet, on a une explication d’un « rebond »
qu’attendaient impatiemment les merdias.