@mmbbb
Je ne crois pas que cela vous rendra la raison, mais voici un extrait du communiqué de presse concernant l’avenir de notre agriculture et de notre planète.
Il faut que les 5 milliards
d’euros annoncés à Rungis
soient orientés vers la transition agricole et la
construction d’outils
collectifs de transformation et de logistique de
proximité. Ces investissements
permettront une montée en gamme et une relocalisation de
notre agriculture.
Nous avons également besoin d’aménagements réglementaires.
Les normes sont
aujourd’hui construites au seul bénéfice des industries
agroalimentaires, au détriment
de produits fermiers et de qualité.
La politique agricole et
alimentaire ne peut être
laissée aux mains des seules interprofessions. Une
alimentation durable ne
se fera pas en donnant les clés à Lactalis, Bigard,
Avril, Leclerc, Carrefour,
etc. Une démocratie alimentaire se construit sur le
long terme.
Ce qui nous inquiète profondément
depuis Rungis, c’est
l’écart entre les actes politiques et le discours. Les
quelques actes déjà posés
sur l’agriculture et l’alimentation par votre gouvernement
sont catastrophiques
: fragilisation des mesures de soutien à la transition
et aux zones
défavorisées (MAEC, ICHN, blocage de la surprime des
premiers hectares),
démantèlement des politiques publiques de soutien à
l’agriculture biologique,
perpétuation de la logique d’accords de libre-échange au
détriment de la
souveraineté alimentaire, annonce d’expérimentation de
la suppression du
contrôle des structures, volonté pressentie d’aller vers
des politiques
assurantielles…