Nicolas Hulot, c’est l’assurance de rassembler encore plus derrière un gouvernement ne représentant pas l’immense majorité des français. C’est surtout une image de marque afin de monter qu’ils ont engagé « des personnes responsables » pour assurer les affaires du pays.
Pas une seule discussion sur le thème de l’écologie sans voir sa tronche toutes ces années, c’est insupportable. A croire qu’en France il n’y a personne pour reprendre le flambeau du (vrai) combat pour la sauvegarde de la nature et que ça se résume en deux mots « Nicolas Hulot ».
D’un autre côté c’est difficile d’avoir un Ministre de l’écologie qui a depuis longtemps mis de côté son idéal au profit...du profit. Parce qu’en soi la richesse n’est pas un délit (enfin que je sache), mais comment peut-on se prétendre « écolo » en ayant autant de voitures dont certaines très polluantes ? Et puis c’est quoi cette mascarade avec sa « voiture électrique » dont les batteries polluent plus que l’essence lorsque laissées à l’abandon dans cette « nature » qu’il aime (aimait ?) tant ?
* « Doit on y voir, les prémices de la financiarisation de la nature ? »
Dans un gouvernement orienté vers les grandes entreprises, marchés financiers et le « pognon avant tout », tout doit avoir une fonction et donc servir à quelque chose. Ca s’appelle « l’utilitarisme ».
C’est le cas dans ma commune, tout terrain « vierge » est désigné comme inutile et en conséquence « forcément constructible » car n’engendrant pas de revenus.
Le rôle d’un Ministre de l’écologie serait surtout de protéger la biodiversité, créer de grandes forêts denses en vie végétale et animale non entrecoupées de route ou activités humaines, arrêter les constructions immobilières à côté des forêts et protéger les campagnes - j’en vois disparaître tous les ans - de la pression des promoteurs, veiller à la réintroductions d’espèces disparues car abattues de sang froid par agriculteurs et chasseurs, etc.