"Au sujet de l’accident de Millas, la polémique enfle,
mais on peut s’interroger sur la photo qui a été prise après l’accident,
puisque l’on voit clairement les barrières levées... si elles étaient
baissées, le bus les aurait percuté, et il serait donc impossible de
constater leur présence... même si « l’expert » Michel Chevalet a déclaré benoitement qu’elles avaient pu être relevées ensuite. lien"
Et il a raison.. La photo que vous arborez comme une preuve de l’ouverture des barrières au moment du passage du car est une lamentable invention d’un pisse copie en manque de scoop que vous relayez sans aucune vérification.
Le car n’a, en effet jamais emprunté le côté de la route sur lequel est implantée cette barrière ; il venait de l’autre sens...et sur l’autre côté du PN, la barrière est, elle, pulvérisée (voir à droite sur la photo sous le poteau téléphonique).
Donc l’expert que vous moquez a raison et vous avez tort. La 1/2 barrière implantée sur le passage du car est brisée ( et, par ailleurs, en position basse...) et celle située en face est intacte, et on peut penser qu’elle a fait son travail de 1/2 barrière, c’est-à-dire qu’elle s’est baissée avant le passage du train et qu’elle s’est relevée après l’appui sur la pédale de rédition située quelques mètres après le PN . Ce qui, par ailleurs tendrait à prouver que Le PN a fonctionné correctement...
Avant de colporter n’importe quoi sur les réseaux sociaux, commencez par vérifier ce que vous avancez.
Renseignez vous, en particulier, sur le fonctionnement d’un PN à SAL et vous comprendrez très vite que si les ratés d’ouverture sont fréquents (du fait de l’entretien plus que spartiate qu’ils ont a supporter depuis quelques années) leur conception intelligente et sécuritaire empêche tout raté de fermeture dont les conséquences sont beaucoup plus graves.