Les butins de la Nuit suite
De retour dans son appartement, un message sur son répondeur attend Olga : Jean Brugrave l’avertit de son départ pour les Etats-Unis ce 24 décembre ;
Les butins de la nuit :
»A la lisière des rochers, des troches de feu se balancent au rythme du vent, guidant les égarés vers un univers d’obscurité où se révèlent tout un monde caché, dezs lieux étranges et insoupçonnés. Les naufrageurs dont il ne reste que peu de preuves historiques ont néanmoins imprimé de leur légende la mémoire des habitants desz récifs à fleur d’eau près des côtes escarpées. Les aventures des Hagards contrebandiers venus du monde lointain sont connues des habitants. Protégés par la puissante nature, la nuit venue, des bateaux déchargeaient leur cargaison illicite« au pied des falaises. Ils leur suffisait ensuite de patienter dans les grottes dont l’entrée était immergée à marée haute, alors que les gabelous (’douaniers) veillaient sur les abords à partir de leurs cabanes, qui ponctuent la côte ». Ce texte a été librement inspiré d’un texte trouvé sur internet afin de ne pas être taxée de vol plage ia.
D’une certaine manière, Jean Burgrave était aussi un naufrageur. Il pillait l’âme des femmes naufragées, éclairées par les signes trompeurs de la nuit. A une distance infinie des désirs et des sentiments, il ne connaît que l’indifférence et la perpé-tue-elle distanciation. Il rapporte ses multiples expériences criminelles dans ses peintures glaçantes et sans émotions.
Toutes les pistes semblent converger vers lui, le Peintre au Phare. Celui-ci ne peut qu’être le demi-frère de Mérope portant aussi le même nom que la dame âgée ancienne cliente de la Libraire de LucienLampe.
Cela semble un peu trop clair et simple pour qu’Olga se permette d’en tirer des conclusions hâtives.