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Commentaire de Xenozoid

sur À la sauce Catalane


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Xenozoid 29 décembre 2017 18:48

@Xenozoid

2eme partie

La reproduction est un gros problème pour l’homme et la femme bourgeoise. Ils ne peuvent avoir des enfants que dans des circonstances très précises, tout le reste est « irresponsable », « idiot », « une mauvaise décision pour l’avenir. " Ils doivent être prêts à donner jusqu’à la dernière trace de leur jeunesse, de leur liberté égoïste pour avoir des enfants, car mobilité que leur entreprise leur demande et la concurrence vicieuse qui va avec, ont détruit le réseau communautaire qui depuis longtemps était utilisé pour partager l’éducation des enfants. Maintenant, chaque unité familiale est un minuscule avant-poste militaire, fermé et verrouillé à l’extérieur à la fois dans leurs cœurs et dans la paranoïa de leurs banlieues, chacun de ces foyers est une économie émotionnellement isolée sur elle-même où la rareté est le mot clé. Le père et la mère doivent abandonner leur moi pour les rôles prescrits de soignant et gagne-pain, car dans le monde bourgeois, il n’y a pas d’autre moyen. Ainsi leur propre fécondité est une menace a leur propre liberté, et une partie naturelle de la vie humaine est devenue un mécanisme de contrôle social.

 Ensemble, ils vivent dans un enfer de non-accomplissement. Ce qu’ ils ont besoin est une véritable communauté autour d’eux, de sorte que leur parentalité ne les force pas dans d’indésirables « respectabilité », de sorte qu’ils seront toujours libres d’avoir des aventures individuelles dont ils ont besoin pour maintenir leur temps réelement ensemble, de sorte de ne jamais se trouver eux-mêmes si perdu et désespérément seul.

De la même façon, leur approvisionnement régulier de nourriture, de commodités, le confort,et autres diversions ne changeront rien, ces choses acquièrent leurs valeurs par leurs abscences, et peuvent offrir une véritable joie comme un luxe qui arrive aprés la poursuite de quelque chose de plus. Un accès constant au sexe, à la nourriture, à la chaleur et a un abri désensibiliser l’homme aux plaisirs mêmes qu’ils offrent. L’homme bourgeois a renoncé à sa chance de poursuivre les enjeux réels de la vie pour l’assurance qu’il aura tout cela, mais sans véritables enjeux de sa vie, ceux-ci ne peuvent lui offrir la joie autres que la compagnie de ses codétenus.

Les joies a la substitution de la vie

Vous pouvez faire une rapide liste de tous les désirs de l’hommebourgeois juste en allumant​ sa télévision ou entrer dans une de ses salles de cinéma. Il passe le plus clair de son temps comme il peut dans ces diverses réalités virtuelles, car il sent instinctivement qu’ils peuvent lui offrir plus d’excitation et de satisfaction que le monde réel. Le plus triste est que, tant qu’il y demeure, cela peut effectivement être vrai. Et tant qu’il accepte le déplacement de ses désirs dans le marché en payant pour des imitations de leur réalisation, il sera lui même pièger dans ce vide qu’ il croit combler avec des illusions.
Ces désirs ne sont pas toujours joli à voir, joué en Technicolor et surroundsound : les rêves et les appétits de l’homme bourgeois sont comme infectés par la fétichisation de pouvoir et de contrôle que sa société offre. Il semble être en mesure d’offrir à une expression de la liberté, le désir libéré et le fantasme de tous les consommateurs de destruction qui apparaît encore et encore au coeur noir de ses rêves les plus fous sous inflence d’une fièvre cinématographiques. Cela a un sens après tout , dans un monde de rien, a part les centres commerciaux linéaires et les parcs à thème, quelle est la chose à faire, si ce n’est détruire ?

L’homme bourgeois n’est pas équipé pour afficher ses désirs comme autre chose que des faiblesses, il les repousse avec des placebos parce que sa vie n’a jamais été la poursuite du plaisir, il a passé plusieurs siècles a atteindre des normes de plus en plus élevées de survie au détriment de tout autre. Ce soir, il est assis dans son salon entouré par des ordinateurs, décapsuleurs, détecteurs de radar, les systèmes de divertissement à domicile, cravates fantaisie, dîners de micro-ondes, de portables et autres smartphones, avec aucune idée sur le pourquoi.

L’homme bourgeois n’existe qu’en vertu des œillères qu’il porte et qui l’empêchent d’imaginer que tout autre mode de vie est possible. Pour lui, tout le monde depuis les travailleurs migrants pauvres de sa nation aux moines du Tibet, tout le monde devrait être bourgeois, si seulement ils pouvaient se le permettre. Il fait de son mieux pour maintenir ces illusions, sans celles-ci, il aurait à faire face au fait que sa vie ne vaut pour rien.

L’homme bourgeois n’est pas un individu. Il n’est pas une personne réelle. Il s’agit d’un cancer à l’intérieur de chacun de nous. Il peut maintenant être guéri. Il suffit d’y croire comme un placebo.

Il y a 150 ans un écrivain écrivait ,« la démocratie a pour principe d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois »


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