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Commentaire de amiaplacidus

sur Quantique : dix ans jour pour jour


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amiaplacidus amiaplacidus 31 décembre 2017 11:06

@leypanou qui écrit : « Je n’arrive pas à situer le niveau nécessaire en mathématiques pour un ingénieur ».

La réponse n’est pas simple, tout dépend de son champ d’activité. Alors, difficile de donner une réponse unique. Mais pour un ingénieur, les math sont un outil, pas une fin en soi.

Durant mes études, j’ai fait beaucoup d’analyse, passablement d’algèbre linéaire et un peu de prob/stat.

Durant ma carrière (je suis retraité maintenant) consacrée en très grande partie à concevoir de l’instrumentation pour la physique des hautes énergies, dans un premier temps, instrumentation matérielle et, ensuite, instrumentation essentiellement logicielle sans oublier les interfaces matérielles.

J’ai essentiellement utilisé le calcul infinitésimal en début de carrière, les systèmes asservis analogiques, c’est des équadif* ainsi que l’algèbre linéaire. Ensuite, passablement de probabilité, j’en avais fait relativement peu lors de mes études, mais j’avais acquis les outils qui m’ont permis d’avancer dans ce domaine par moi-même. Logique également, pas la logique théorique (c’est, à mon avis, du ressort des matheux), mais la logique appliquée, algèbre de Boole, algorithmique.
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* Équadif que parfois l’on ne sait pas résoudre, et après qu’un matheux ait planché sur le sujet, on fini par se débrouiller par voie expérimentale, par exemple en utilisant ce que l’on appelait un calculateur analogique (c’est un ensemble d’amplis op). Ces calculateurs analogiques ne sont plus, à ma connaissance, utilisés. Maintenant, on utilise des ordinateurs avec des méthodes telles que Runge-Kutta, simples à programmer.
 


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