@keiser
À l’approche d’un passage à niveau, en principe, un train établit un contact par ses roues qui entraîne normalement la fermetures des barrières automatiques.
Il serait techniquement très possible qu’un panneau rouge s’allume si quelque chose pèse sur le passage à niveau, avertissant le conducteur du train qu’il doit s’arrêter en urgence.
Et systématiquement, sur les voies secondaires, limiter la vitesse d’un train à 50 km/h à l’approche d’un passage à niveau qui ne sont pas si fréquents sur le parcours ferré.
Cela serait préférable à un système répressif pur des automobilistes qui peuvent caler le moteur sur le passage à niveau et ne pas pouvoir redémarrer.
La limitation à 80 km/h ne diminuera pas le nombre de morts en cas de collision à cette vitesse : au delà de 50 km/h, ni la ceinture, ni les airbags, ni la structure de l’avant de la voiture ne pourront épargner aux occupants de la voiture une décélération tellement brutale qu’elle correspond à une chute de plusieurs étages d’un immeuble.
Si l’on veut diminuer le nombre de morts sur les routes, il faut empêcher le choc d’abord et surtout le choc frontal.
L’accident se produit toujours quand le conducteur est surpris : il est essentiel d’entretenir le réseau pour éviter qu’un cahot brusque déstabilise la trajectoire de son véhicule.
Dans les zones inexorablement dangereuses, il faut élargir légèrement le route à deux voies pour implanter au milieu une glissière de sécurité : outre la protection contre un choc frontal mortel avec un véhicule circulant en face, la crainte d’un frottement en cas de trajectoire mal maîtrisée incitera fortement les conducteurs à ralentir et empêchera un dépassement suicidaire mieux d’une bande blanche.
Le cas échéant, une glissière à droite peut aussi être installée.
Tout cela bien sûr nécessite un investissement public important, ne cadre pas avec la réduction des dépenses publiques imposées par l’UE et ne rapporte rien à des sociétés privées, c’est pourquoi il faudra attendre encore des années pour voir ces travaux élémentaires réalisés.