@lacsap151.
Tu surestimes tes capacités d’observer.
Le quantum de Planck
s’interpose entre tes ambitions et tes possibilités.
Tu ne peux acheter
ou vendre de l’interaction électromagnétique que par quantum
d’action-par-cycle entier.
Tu ne peux faire changer durablement d’état un atome que par quantum d’action-par-cycle, entier.
Etc.
On
distingue
trois principes possibles dans une mesure :
-
C’est un absorbeur qui
déclenche un changement d’état dans l’appareillage, pour
acheminer un signal vers l’enregistreur, ou autrefois un observateur
humain (qui compte les clics d’un compteur de Geiger, par exemple).
C’est le cas majoritaire.
-
Dans une minorité de cas,
c’est le changement d’état dans l’émetteur qui est scruté par
l’appareillage.
-
Dans une minorité de cas
encore plus petite, c’est le milieu traversé qui peut faire une
« mesure faible »,
ne perturbant que peu,
et de façon parfois discrètement rattrapable, le phénomène
observé.
Il n’existe aucun moyen direct, à l’échelle individuelle de la
microphysique, de monitorer les montées et descentes des vagues, qui
sont à notre portée en macrophysique.
Indirectement, on peut déduire les longueurs de cohérence moyenne d’une
foule de photons, par expérience d’interférence à grande différence de
chemin optique. Ça a été fait dès les années cinquante-soixante.