@maQiavel
Cette volonté des Russes de ne pas se trouver embourbés dans de longues et coûteuses guerres comme en Afghanistan et en Tchétchénie est une constante depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Vous remarquerez que la Russie n’engage ses forces que dans des pays où la population la soutien : Ossétie du Sud, Abkhazie, Crimée, Donbass ou Syrie. Cela lui permet d’intervenir ponctuellement et de très vite se retirer en laissant des gouvernements amis en place.
C’est tout le contraire des Américains qui doivent laisser de vulnérables troupes d’occupation en sur le terrain après leurs interventions.
Si le même schéma est appliqué en Syrie, les Russes soutiendront les assauts syriens contre les poches rebelles de la Goutha, des environs de Homs et de Hama et ils aideront l’AAS à libérer la province d’Idlib des apparentés à al-Qaïda.
Les forces aériennes russes n’interviendrons pas contre les FDS du nord-est soutenus par les Etats-Unis, contre les Turkmènes et les apparentés aux Frères musulmans soutenus par les Turcs et contre l’ASL dans le sud qui est soutenu par Israël.
Si l’AAS, le Hezbollah et les unités iraniennes veulent intervenir là, cela risque d’être à leurs risques et périls.
C’est cela le double jeu. Avoir des accords tacites avec les pays soutenant les rebelles et en même temps être allié à la Syrie et à l’Iran. J’espère pour lui que Bachar al-Assad s’en rend compte et qu’il ne va pas faire de conneries.