@Zolko
J’ai évoqué la crise de 2008, avec ses banques exsangues, dont les dettes et le renflouement ont été assurés par l’état. Collectivisation des dettes, privatisation des bénéfices, c’est à peu près la logique du système. Notons que le boum de l’état français, exsangue après guerre, s’est basé sur la nationalisation des grands groupes, et que les grands projets que ce soit dans l’aéronautique, airbus, les barrages hydro electriques, qu’ont a appelé les grands plans, ont été fait à l’initiative de l’état. A l’époque, les différences de salaires vont sensiblement de 1à 20, au pire, pour les grands dirigeants. On n’en est loin maintenant. C’est un système d’affairisme et de voyous, exigeant des profits immédiats. Sans véritable plan d’avenir. On ne sait même pas comment et à quel cout on va démonter les centrales. Le revenu minimum là dedans serait juste une sorte de médicament, à visée symptomatologique, produisant soulagement localisé et bien des effets secondaires. Ce n’est pas une solution, juste une atèle, comme on le fera à d’autres endroits de cette machine absurde, tentant de réparer uniquement les problèmes, quand elle frôle la casse moteur.....
Donc nier que ce n’est pas l’effet de causes structurelles, et qu’il ne faut pas agir, à court et moyen terme, ou en disant « salaud de pauvre qui plume les riches », c’est ce foutre royalement de la gueule du monde. Le pire, c’est que trouverez même des pauvres pour le croire, et penser qu’ils ont mérité leur cancer. Et si on commençait par l’éducation....On préférera distribuer des smarphones, et des cordes pour se pendre.
A vrai dire je suis très pessimiste, constatant qu’on est revenu aux baronnies du moyen âge, avec de temps en temps des raouts politiques en forme de messes, genre cop 21, pensant qu’il suffit juste de dresser une liste des problèmes pour les résoudre. On appelle cela de le procrastination . Ou « si Oblomov faisait de la politique ».....Pour ceux qui s’intéressent à la littérature. Là aussi de moins en moins nombreux...Tout fait sens dans un monde en perdition de sens.