Le 3 janvier 2018
Nous vous appelons à vous joindre le plus nombreux possible à une
manifestation ce jeudi 4 janvier, à partir de 17 H 30, pour la
libération d’Ahed Tamimi, de sa mère, de sa cousine et de tous les
enfants emprisonnés par l’occupant israélien.
L’année 2018, que
nous vous souhaitons à toutes et à tous la meilleure possible, commence
sous le signe de la résistance. Cette résistance extraordinaire des
Palestiniens, y compris très jeunes, qui sont déterminés à défendre
leurs droits, comme la jeune Ahed Tamimi, sa famille, mais aussi tous
les autres qui risquent leurs vies quotidiennement parce que ni
Netanyahou, ni Trump ne peuvent les faire taire.
A leurs
manifestations pacifiques, l’occupant israélien répond par toujours plus
de terreur, de colonisation, de démolitions de maisons palestiniennes
et d’emprisonnement d’enfants. Ces derniers sont plus de 700 à être
incarcérés, en toute illégalité dans les geôles de l’occupant.
L’armée israélienne a carte blanche pour tuer, et ne cherche même plus à
justifier ses crimes les plus odieux, comme celui d’Ibrahim Abu
Thuriya, amputé des deux jambes suite aux bombardements israéliens de
2008-2009, et assassiné le 15 décembre dernier tandis qu’il manifestait à
Gaza.
C’est le même jour, que cette même armée a quasiment
laissé pour mort le petit cousin d’Ahed, Mohamed Tamimi, lui logeant une
balle dans la tête lors d’une manifestation contre les déclarations de
Trump. C’est au même moment qu’Ahed Tamimi, 16 ans, a tenté de repousser
les soldats qui occupent en permanence sa maison et son village de Nabi
Saleh.
La vidéo de sa résistance ayant fait le tour du monde,
Israel veut se venger, la maintenant en détention dans des conditions
éprouvantes, ainsi que sa mère et sa cousine. Netanyahou prépare contre
elles un procès destiné à faire « un exemple », qui doit se dérouler le 8
janvier devant un tribunal militaire.
Les dirigeants israéliens,
qui ont appelé à la marquer dans sa chair, à violer Ahed -pour avoir
porté atteinte à la « virilité » de leur armée-, doivent savoir que la
jeune fille et sa famille ne sont pas isolés, pas plus que les milliers
d’enfants palestiniens constamment persécutés, kidnappés, torturés par
l’occupant israélien.
La pétition en français lancée sur le site
d’Avaaz a dépassé les 250.000 signatures en moins quelques jours
seulement. Et nous vous invitons à continuer de la signer et faire
signer :
https://secure.avaaz.org/campaign/fr/free_ahed_mor_fb1/
Mais cela ne suffit pas ! Nous devons manifester dans toutes les villes
de France, comme c’est le cas dans le reste du monde pour la libération
d’Ahed, de sa famille, et celle des centaines d’enfants palestiniens
emprisonnés.
A Paris, et avec de nombreuses autres associations,
nous vous donnons rendez-vous :
ce jeudi 4 janvier, à partir de 17 h 30 à la place du Châtelet, pour défiler jusqu’à la place de la République"