@JL
L’essentiel de la radioactivité des produits de fission décroit en deçà du seuil de la radioactivité naturelle du combustible d’origine, non pas en « centaines de milliers d’années », mais en moins de 800. Certes il demeure les actinides à durée de vie beaucoup plus longues (de l’ordre de quelques dizaines de milliers d’années pour passer en deçà du même seuil), ou le plutonium (une centaine de milliers d’années) mais qui représentent une fraction infime du total de la radioactivité présente en sortie de réacteur (moins de 3% pour les actinides). L’essentiel étant les produits de fission, et dans une moindre mesure le plutonium, mais qui lui peut être totalement recyclé selon la technologie employée (surgénération).
Attention : ne pas confondre les notions de durée de vie et de radiotoxicité. Ce qui nous importe est la seconde et son seuil de tolérance, équivalente par principe à la radiotoxicité naturelle, et beaucoup plus courte que ne le propagent les habituels propagandistes.
Ensuite on sait parfaitement quoi faire des déchets à vie longue et haute activité : on les enfouit en couches géologiques profondes, dans des sarcophages sertis, on referme et on y touche plus. C’est sans entretien, et à très faible probabilité de risque.