@doctorix "ll y avait en fait une coexistence pacifique parfaite
entre ces différentes ethnies et religions jusqu’à ce que les anglais
décident de mettre la pagaille dans les années 40«
Vous avez une piètre connaissance de l’Histoire de la Palestine. La Palestine au XIXème siècle est un territoire semi-désertique quasiment abandonné de l’empire ottoman. Tous les témoignages de voyageurs en Palestine, de Chateaubriand à Karl Marx, montrent que ces peuples ne vivaient pas une »coexistence pacifique parfaite« comme vous voulez le faire croire, les Juifs étaient des dhimmis, des citoyens de seconde zone, soumis aux musulmans :
»Ces gens persécutés sont tenus en tel mépris ici qu’il leur est interdit de rester montés devant un Musulman, alors que l’on accepte que les Chrétiens restent sur leurs mûles et leurs ânes, quoiqu’il ne puissent monter à cheval sans la stricte permission du Pacha.«
l’explorateur James Silk Buckingham - 1816
Juifs et Chrétiens sous l’Islam - Bat ye’or p99
»Le Juif a Jérusalem n’est guère plus estimé qu’un chien.«
William Tanner Young, vice consul britannique à Jérusalem en 1839
Juifs et Chrétiens sous l’Islam - Bat ye’or p127
»Quoique de faibles lueurs, situées à un horizon lointain, signalent de manière évidente la promesse de voir sa longue nuit toucher à sa fin, le Juif demeure néammoins un objet de dédain, et nulle part le nom de « Yahoudi » (Juif) n’est méprisé davantage qu’ici même, dans la cité de ses aïeux.«
le missionnaire Gregory Wortabet - 1856
Tudor Parfitt - The Jews in Palestine p180-181
Sur les Juifs en Terre Sainte : »l’affreuse misère de ce peuple«
François-René de Chateaubriand - Itinéraire de Paris à Jérusalem - 1807
»Rien n’égale la misère et la souffrance des Juifs de Jérusalem, qui résident dans le quartier le plus infect de la ville que l’on appelle le Hareth-el-Yahoud, ce quartier d’immondices compris entre les monts Sion et Moriah où sont situées leurs synagogues, objets constants de l’oppression et de l’intolérance des Musulmans, exposés aux insultes des Grecs, persécutés par les Latins et ne vivant que des aumônes à peine suffisantes transmises par leurs frères d’Europe."
Karl Marx - Musulmans, Chrétiens et Juifs dans l’Empire Ottoman - New York Daily Tribune, 15 avril 1854 rapporté après son voyage en Palestine