Depuis
quelque temps par un étalage de sophismes plus tordus les uns que
les autres, on essaye de rétablir plus d’un demi-siècle, presque
un siècle d’ailleurs, après leur édition une censure insidieuse pour certains écrits céliniens.
Initiative qui donnerait à penser que les Français ne sont pas encore mûrs
pour être confrontés à certains passages des pamphlets
antisémites.
C’est
leur sagacité qui est mise en cause par ceux qui veulent continuer à
imposer leur prêt à penser à l’usage des « ânes » qui seraient
tentés d’établir des parallèles avec la situation actuelle.
Que
ces pamphlets aient par certains aspects des accents pourtant
prémonitoires ( comme par exemple la situation imposée aux
Palestiniens ) que l’on trouve aussi dans les écrits antisémites
de Voltaire qui n’avait pas son pareil pour disséquer dans
certains écrits religieux toute la vilenie qui les fondait, n’est pourtant pas contestable.
Ce qui pouvait donner à l’époque une explication
aussi aléatoire soit-elle à des comportements claniques que l’on
appellerait aujourd’hui communautaires concernant une autre communauté qui a
pris la place des Juifs dans l’opprobre populaire.
De
quoi ont-ils
peur, tous ces censeurs ?
Que
ces pamphlets éveillent des échos en s’articulant sur des
réalités pas bonnes à dire et qui valent à ceux qui les dévoilent
d’être systématiquement taxés d’antisémitisme ?
Comme, quand on constate, s’étonne ou regrette l’alignement quasi
inconditionnel sur Israël, ses pompes et ses œuvres, des Autorités juives françaises, à savoir l’Organisme
auquel l’état attribue cette qualification, le CRIF, que visitent
régulièrement les politiciens de pratiquement tout bord qui quémandent
leur admission au souper annuel comme de vulgaires postulants à une
quelconque académie.
Que
ces censeurs se rassurent, ceux qui sont les premiers suspectés
d’antisémitisme,
les
groupes des banlieues ne lisent pas ni Céline ni n’importe quel
auteur, leur antisémitisme quand il existe, est de nature presque
viscérale, tout à fait irréfléchi et dès lors irresponsable.
Laissons
le lecteur intéressé se forger son opinion et comme officiellement il n’y a aucun parallèle qui pût tenir avec
la situation actuelle, le lecteur goûtera la langue prodigieuse et
ne s’arrêtera pas au fond.