@Elliot
Pour bien écrire il ne faut pas se soumettre à une cause, à une marque, à un chef. Sinon on devient au choix, soit un lèche cul, un opportuniste, un publicitaire, ou encore d’Ormeson ( j’ai pas pu résister au trait d’humour) !....
La littérature est un voyage. Les paysages surprenant m’excitent, autant que la contradiction, le bouleversement des valeurs.
Pour autant, dans ces voyages dans le temps quelques conditions, qu’on aurait bien du mal à résumer en quelques lignes : Inspiration, nouveauté, franchise, liberté de ton, insolence....Mais comme dans la peinture, faut que ça tienne en équilibre. La grâce quoi....Bref il ne suffit pas de chier pour faire une oeuvre d’art, ni d’avoir du nez pour approuver l’auteur. Voilà pourquoi de l’avis même de Celine il avait refusé que cette daube rentre dans ses œuvres complètes. On le comprend. Comme quoi l’auteur avait gardé tout de même son bon sens. Cette histoire l’a tout de même démoli assez pour qu’il ne remette pas à écrire.
Bon il s’est consolé en caressant ses chats, pas les petites danseuses qui venaient prendre des cours chez Lucette sa femme. En quoi l’homme au fond était respectable. C’est ce que j’aimais chez lui, dans le voyage. Quand il montre par exemple que cet adjudant torve et méchant perdu au fond de l’Afrique, envoie chaque mois la moitié de son salaire en France, afin de payer une éducation à une gamine de l’assistance qu’il a adopté. On en tombe sur le cul....
C’est cette part de Céline que je garde en moi.