Cet article, intéressant, focalisé sur M. Schiffrin, mérite toutefois quelques questions :
1 - ce que M. Schiffrin déclare, indique, développe, ne s’agit-il pas d’une somme d’évidences ?
2 - qu’est-ce qui ne rime pas aujourd’hui avec mercantilisme et conformisme ?
3 - l’édition, dans le passé, ne fut-elle pas également mercantile ?
4 - les « grandes » maisons d’édition qui ont « réussi » n’ont-elle pas réussi parce qu’elles étaient mercantiles ?
5 - quelle est la différence entre mercantilisme et sens des intérêts financiers ?
6 - quelles sont les solutions, pratiques, donc « capitalistiques », pour faire évoluer des maisons d’édition, dirigées par des hauts fonctionnaires ou je ne sais quelle espèce d’ectoplasme formée seulement aux principes budgétaires, vers... ? Pour intégrer de vrais écrivains et des artistes dans les instances dirigeantes ?
7 - cette concentration des moyens, prévisible et de plus en plus évidente, n’est-elle pas aussi liée à la concentration des personnes (Paris) et de leurs relations « incestueuses » (Paris, le milieu parisien), avec la conséquence de leur « conformisme » ? Car celui-là serait intrinsèquement lié à celui des professionnels de la politique dont la consanguinité est aussi mise en cause par les citoyens depuis une crise de régime qui dure depuis des décennies maintenant...
- en termes de critiques littéraires, que préconise M. Schiffrin pour que l’actualité éditoriale française soit, dans sa diversité, représentée et connue par ses médias spécialisés et par les citoyens lecteurs ?
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