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École positiviste italienne
Cette école est principalement représentée par Cesare Lombroso et par ses deux disciples Enrico Ferri et Raffaele Garofalo. Cesare Lombroso (1835-1909), médecin légiste italien, inspiré par la théorie évolutionniste de Charles Darwin et par la physiognomonie,
est convaincu que l’homme criminel représente un type particulier,
moins avancé dans son évolution que ses contemporains. Il va donc
chercher à identifier les signes qui permettraient de témoigner de cet
état de fait. Ces signes peuvent être d’ordre anatomique (forme du crâne, insensibilité à la douleur par exemple) mais aussi comportementaux (tatouages, usage de l’argot, etc.). Fort de ses recherches sur des milliers d’individus, il publie en 1876 son principal ouvrage, L’Uomo delinquente, dans lequel il expose sa théorie du criminel-né. Il y défend l’idée du caractère inné de la criminalité, qui résulterait donc selon lui d’un processus d’atavisme,
c’est-à-dire de la résurgence de caractéristiques archaïques chez ces
individus. Appliquant la méthode scientifique à l’étude du criminel, C.
Lombroso est souvent considéré comme le fondateur de la criminologie
scientifique10.
Enrico Ferri, un étudiant de Lombroso, a cru que l’environnement
social ainsi que les facteurs biologiques jouaient un rôle prédominant
et que l’accumulation de tous ces facteurs rendaient le criminel
irresponsable de ses actes car hors de sa volonté. Les criminologues ont
depuis rejeté les théories biologiques de Lombroso. Cette école s’est
enrichie des apports de la médecine, de la biologie et de l’anthropologie.