Il vaut mieux que le bon peuple ne sache pas ce qu’on avait le droit de dire et de faire, jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Par exemple, ntre 1936 et 1976, sous trois premiers ministres socialistes (Hansson, Erlander et Palme), la Suède a stérilisé 63’000 personnes.
Par ailleurs, De Gaulle, avait une opinion calamiteuse des Arabes : « Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple
qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un Etat...
Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe
pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes
mosquées. Mais ce fut entièrement l’oeuvre des esclaves chrétiens qu’ils
avaient capturés... Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes... Ils ne peuvent
rien faire seuls. » Cité par Cyrus Sulzberger, Les derniers des géants,
Ed. Albin Michel, 1972 )
Et dans ses Mémoires, il était à l’égard d’Hitler d’une complaisance, allant jusqu’à laisser entendre qu’il était peut-être humain à quelque part, qui provoquerait des crises cardiaques chez les Facebookeurs : « Ce n’est
que bien plus tard, dans une Europe en partie reconstruite que le rédacteur des
Mémoires s’attarde sur la fin de Hitler, figure tragique, atteinte d’hubris,
qui, au moment de la défaite, « pour la sombre grandeur de son combat », avait
« choisi de ne jamais hésiter, transiger ou reculer ». De Gaulle voit Hitler,
comme une figure tragique au cœur de la crise de civilisation européenne et il
se demande si « au moment où tout finit, le Titan vaincu et écrasé n’est pas
redevenu un homme, juste le temps d’une larme secrète » . Pierre Maillard, De Gaulle et le problème allemand, Paris, F.-X
de Guibert², 2001
Il vaut que les Français ne le sachent pas : ça coûterait une fortune de changer tout ce qui est dédié à Charles De Gaulle dans l’Hexagone et dans les DOM-TOM. Mais le pire, c’est qu’il faudrait expliquer pourquoi, et la première citation, en particulier, ne doit en aucun cas être massivement reproduite, ça donnerait des idées à certains. Le précédent Morano nous indique qu’il ne faut pas faire mumuse avec ces choses-là. Alors, ceux qui censurent Churchill ont aussi leurs raisons...