à l’auteur,
Excellent article. Je viens d’en voir d’autres où l’on se réjouit d’une décision qui constitue une véritable forfaiture, et en ce sens vous avez tout à fait raison de mettre au premier plan la questions du droit et du rôle de l’état dans une démocratie. Je reviendrai probablement écrire sur cette page, mais comme je n’en aurai pas le temps avant ce soir, je me contenterai, même si j’évite évidemment de faire ça habituellement, de recopier ce que viens d’écrire au bas d’un autre article sur le même sujet.
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Tout le monde
connaît cette observation de De Gaulle :
"Il est tout à
fait naturel que l’on ressente la nostalgie de ce qui était
l’Empire, comme on peut regretter la douceur des lampes à huile, la
splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages.
Mais quoi ? Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des
réalités. "
Le gouvernement Macron, populiste en
diable, et qui commence à craindre déjà les pointes qui menacent
toutes les baudruches, paraît désormais avoir choisi de tourner le
dos à la réalité. Il préfère ne pas savoir que la généralisation
de l’intelligence artificielle des machines multipliera bientôt le
nombre des SDF. Des crétins préfèrent la lampe à huile du côté
de Nantes ? Donnons-leur des lampes à huile, comme ça ils nous
foutront la paix un certain temps. L’Iran devient une menace pour
l’Europe ? Qu’à cela ne tienne : collaborons étroitement avec les
mollahs comme avec le Mussolini des Turcs. Vendons à Erdogan les
missiles dont il aura besoin demain pour se débarrasser des Kurdes
comme ses ancêtre s’étaient déjà débarrassés, assez
radicalement, des Arméniens.
Ce sont là des politiques de
gribouille qui ne pourront pas durer indéfiniment, mais la fin du
mandat sera dans moins de cinq ans. Après nous, le déluge !
Qu’une
telle marche vers les plus certains désastres puisse susciter
l’enthousiasme des plus naïfs, c’est consternant, mais celui que je
citais en commençant ne disait-il pas déjà aussi : "Les
Français sont des veaux" ?