@chantecler
Les techniques évoluent. Nous sommes d’accord.
Et je ne veux surtout pas polémiquer ou pleurer sur une
aventure industrielle à l’échouage dans notre pays (les réacteurs sont à
Cadarache).
L’histoire est écrite et chez nous elle est terminée.
Quant aux coûts… élevés certainement parce qu’il ne lui fut
jamais permis de fonctionner normalement et que l’activisme batailleur des opposants
contraignit la Sûreté nucléaire à demander à ce prototype des modifications importantes
et continues.
Nous sommes dans le même cas de figure avec Notre-Dame des
Landes ou la pugnacité combative des contestants qui ont l’initiative fait la
différence.
Quelles seront les conséquences des secousses provoquées par
Notre-Dame de Landes, quels choix d’avenir : le triton ou l’économie, et
quelle économie ? Et qu’en sera-t-il de la démocratie et quel sera le coût
financier et social de cette décision ? Et nous sincèrement que
voulons-nous ?
Avant d’appuyer et de mitrailler nos touches d’ordinateur énergétivore,
est-ce que nous nous posons ces questions systémiques environnementales qui
animent nos débats…
Ce qui me rappelle le comportement d’Haroun Tazieff qui
vilipendait la centrale nucléaire de Cruas située en face de sa propriété à Mirmande ;
dans le même temps il installait des câbles chauffants dans la pente qui menait
à son garage pour pouvoir en descendre l’hiver en cas de verglas ; il demanda
à l’agence d’EDF du coin de prévoir 48 kVA d’abonnement.
Quelle question transcendantale se pose Hulot lorsqu’il
appuie sur le démarreur de son hélicoptère ?