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Commentaire de eddofr

sur Immigration : attention danger !!!


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eddofr eddofr 19 janvier 2018 11:54

Le réflexe de repli, en cas de danger ou de disette, est un réflexe totalement naturel et atavique , biologique même puisqu’on le constate jusque dans le comportement des cellules.


Quand on a plus qu’on a besoin, le confort permet à l’empathie de s’exprimer et on a naturellement tendance à être plus généreux.
Quand on a moins qu’on a besoin, la nécessité de survie nous pousse à garder et protéger le peu dont on dispose.

A l’évidence, les « gens de peu », les « sans dents » sont dans la mouise et, naturellement, ils se replient sur eux-mêmes et tentent de préserver le peu qui leur reste.

Parfois, le repli n’est pas la solution optimale (en cas de sécheresse, on peut rationner l’eau et espérer qu’il pleuve ou prendre toute l’eau possible et chercher un terre plus accueillante, parfois la pluie n’arrive jamais, ou trop tard).

A l’évidence également ; nos classes dirigeantes, nos élites intellectuelles et sociales, se portent bien et sont donc plus enclines à partager (d’autant qu’elles partagent les maigres biens du petit peuples et pas leur richesse).

Le vrai « très » riches, eux ne partagent pas ! Bien que leur situation n’ai jamais été aussi bonne. 

Mais c’est normal, on ne devient pas riche par hasard et à quelques exceptions près, les très riches sont dénués d’empathie.
Par sélection génétique ou parce que depuis leur plus jeune âge ils sont habitués à êtres servis et obéis, à côtoyer des individus dont la personnalité propre est masquée, voire effacée derrière leur rôle de servant, ce qui les conduit à considérer « l’autre » comme un simple instrument plutôt que comme un égal (une autre moi).

L’empathie c’est bien ... Mais ce qui importe est la survie de l’espèce.

En cas de famine, vaut-il mieux « partager » et que tous meurent lentement de mal-nutrition ou vaut-il mieux « garder ce qu’on a » et espérer faire partie des chanceux qui survivrons (les autres seront morts de faim) ?

Face à toute la misère de monde, devons nous dépasser nos réflexes « biologiques » et accueillir tous le migrants ? Ou devons nous, d’abord nous assurer que nous avons le minimum nécessaire et ne consacrer que le « surplus » aux migrants, quitte à en laisser un certain nombre mourir ?


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