Pour ceux qui veulent vraiment savoir ce qu’est le Laetrile et comment il fonctionne, voici le livre d’Edward Griffin, tout à fait passionnant : il se lit comme un roman et on en apprend beaucoup sur l’industrie pharmaceutique.
Un petit extrait pour vous donner envie d’en savoir plus et de lire ce livre :
Mécanisme d’action du Laetrile ;
La molécule de B17 (ou Laetrile, extrait d’amandes amères d’abricots) contient deux unités de glucose (sucre), une de
benzaldehyde et une de cyanure (cyanide), le tout étant vérouillé au sein de la
molécule. Comme chacun le sait, le cyanure peut être extrêmement toxique et
même mortel si pris en dose suffisante. Quoi qu’il en soit, verrouillé comme il l’est dans son état naturel, il est chimiquement inerte et n’a aucun effet sur les
tissus vivants.
De manière analogue, le gaz chlore est aussi connu pour être
mortel, mais quand le chlore est verrouillé avec du sodium formant du chlorure
de sodium, il devient un composant inoffensif appelé également« sel de table.
Il n’y a qu’une seule substance qui peut déverrouiller la molécule de B17 et
faire émaner le cyanure. Cette substance est un enzyme appelé beta-glucosidase,
que nous appellerons l’enzyme déverrouilleuse´. Quand la vitamine B17 vient
en contact avec cette enzyme en présence d’eau, non seulement le cyanure est
relâché, mais également le benzaldéhyde qui est aussi très toxique en lui-même.
En fait, ces deux substances combinées sont 100 fois plus toxiques que chacune
d’entre elles prise séparément, un phénomène connu en biochimie comme étant
la synergie.
Heureusement, cette enzyme déverrouilleuse ne se trouve pratiquement pas dans
le corps humain, sauf dans la cellule cancéreuse, où elle est toujours présente en
grande quantité, parfois dans des quantités excédant plus de 100 fois le taux
trouvé dans des cellules normales. Le résultat est que la molécule B17 se
déverrouille et le cyanure et le benzaldéhyde sont relâchés de concert au niveau
de la cellule cancéreuse et seulement au niveau de la cellule cancéreuse.