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L’origine du Laetrile
Il existe plusieurs versions publiées au sujet du développement du Laetrile. Dans un livre de 1962, Krebs, Sr., a parlé de sa théorie que les « protéines du cancer » peuvent être dissoutes par une enzyme qu’il a préparé quand il était étudiant en pharmacie. Lorsque la substance s’est avérée trop toxique dans les expériences animales, il l’aurait bouillie et obtenu de meilleurs résultats. Toutefois, selon Michael Culbert, un autre promoteur reconnu, Krebs a très bien réussi en affaires en analysant le whiskey de contrebande pour l’alcool de bois et aurait développé le Laetrile en travaillant sur un extrait de saveur de bourbon.Durant ses expériences avec une moisissure qui se trouvait en pleine croissance sur les parois des barils dans lesquels le whiskey était vieilli, il a isolé une enzyme qu’il croyait avoir des propriétés anti-tumorales. Lorsque les réserves de moisissures étaient épuisées, il s’est penché vers les noyaux d’abricots et utilisait les extraits (qu’il appelait la Sarcacinase) pour des essais variés sur des animaux et chez les humains durant les deux prochaines décénies. En 1949, Krebs, Jr., a modifié le procédé d’extraction de son père et a appelé le résultat Laetrile.
L’historien James Harvey Young a noté que Krebs, Sr., aurait présenté aussi une autre version aux representants de la FDA dans une entrevue en 1962. Il donna 1951 comme date de la ’naissance’ du Laetrile et a mentionné qu’il avait évalué son efficacité sur des patients mais n’a pas gardé de dossiers [1]. En notant que cette version a été rendue publique beaucoup plus tôt que les autres, le docteur Young soupçonne que l’origine du Laetrile a été reculée pour éviter les provisions des règles de la FDA de 1938 et de 1962 au sujet des nouvelles médications. En 1977, suite à une investigation élaborée, le commissionnaire de la FDA Donald Kennedy aurait conclu :
Malgré que le docteur Krebs, Sr., utilisait une substance qui était étiquettée Sarcarcinase, avant 1938, il n’y a aucune évidence que la substance soit la même . . . dans le Laetrile d’aujourd’hui [4].