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Commentaire de foufouille

sur Un appel à la raison concernant l'obligation des 11 vaccins avant deux ans


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foufouille foufouille 20 janvier 2018 16:15

@doctorix

En réponse à des pressions politiques, le National Cancer Institute a entrepris deux études sur le Laetrile. La première était une analyse rétrospective de patients traités avec Laetrile. Des lettrres ont été envoyées à 385,000 médecins aux Etats-Unis ainsi qu’à 70,000 autres professionnels de la santé demandant des rapports de cas de patients cancéreux qui ont été considérés comme avoir bénéficié de l’emploi du Laetrile. De plus, les groupes en faveur du Laetrile ont été demandés de fournir de l’information concernant de tels patients.

Malgré qu’on estimait qu’au moins 70,000 américains aient utilisé le Laetrile — seulement 93 cas ont été soumis à une évaluation. Vingt-six de ces rapports n’avaient pas assez de données pour permettre une évaluation. Les autres 68 cas étaient soumis à un comité pour évaluation comme groupe « aveugle » avec 68 autres cas qui ont recu la chimiothérapie. De cette façon, le comité ne savait pas au préalable quel traitement chaque cas avait recu. Le comité a cru que deux cas du groupe Laetrile démontraient une rémission complète de leur maladie, quatre avaient une rémission partielle, et les autre 62 ne démontraient aucune réponse mesurable. Aucun tentative n’a été faite pour vérifier l’existence des patients qui auraient pu bénéficier du Laetrile. Les reviseurs ont conclu que « les résultats permettent aucune conclusion définitive en faveur du Laetrile ayant une activité anti-cancéreuse. »

Malgré que l’enquête par courrier ne damandait pas les déclarations négatives au sujet du Laetrile, 220 médecins ont soumis des données sur plus de 1,000 patients qui avaient reçu le Laetrile et n’ont eu aucun effet bénéfique.

En juillet, 1980, le NCI a entrepris des études cliniques de 178 patients traités avec le Laetrile, vitamines et enzymes à la Clinique Mayo et dans trois autres établisements de renom traitant le cancer. L’étude incluait des patients chez qui aucun traitement s’est avéré efficace ou chez qui aucun traitement prouvé était connu. Tous les patients avaient des masses tumorales qui étaient aisément mesurables, mais la plupart des patients étaient en bon état général. Puisque les partisans du Laetrile étaient incapables de s’entendre sur la formule ou le protocole d’évaluation du Laetrile, la NCI décida d’utiliser une préparation qui correspondait à la substance distribuée par le fournisseur majeur méxicain, American Biologics. La préparation était distribué par le NCI Pharmaceutical Resources Branch et vérifiée par une variété d’épreuves. Le dosage du Laetrile était basé sur les recommandations publiées par Krebs, Jr., et la Bradford Foundation.

Les résultats de l’étude étaient clairs. Aucun patient a été guéri ou même stabilisé. La survie moyenne était de 4.8 mois du début de la thérapie, et chez ceux encore en vie après pluslieurs mois, la dimension de la tumeur a augmenté. Ceci était le résultat attendu pour les patients ne recevant aucun traitement. De plus, plusieurs patients ont eu des symptômes de toxicité par les cyanures ou avaient des taux sanguins de cyanures qui étaient près du niveau mortel [8]. Un éditorial joint concluait :

Le Laetrile a eu sa journée devant les tribunaux. L’évidence, sans aucun doute raisonnable, est qu’il n’a aucun effet bénéfique chez les patients avec cancer avancé, et qu’il n’y aucune raison de croire qu’il serait plus efficace dans les phases plus précoces de la maladie . . . Il est temps de fermer les livres. [9].

Bradford et American Biologics ont réagit à l’étude avec trois différentes poursuites contre le National Cancer Institute, les accusant que comme résultat de l’étude, ils ont subi des dommages financiers sérieux à cause de la demande diminuée du Laetrile. Les trois poursuites ont été rejetées par les tribunaux. Aujourd’hui, peu de sources de Laetrile sont disponibles aux Etats-Unis, mais il est encore utilisé dans les cliniques du Mexique [8] et commercialisé comme l’amygdaline ou « vitamine B 17 » sur l’Internet.


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