@Ciriaco
« Comme je le disais, c’est la réaction des hommes qui me convainc le plus de la pertinence du propos théorique des féministes »
Eh bien ça laisse songeur quant à la qualité de votre analyse du sujet ! Moi, ce qui me convainc de la pertinence d’un propos théorique, c’est d’abord son fondement, ses tenants et aboutissants, les circonstances, les modalités, etc... Mais bon, chacun son truc je présume.
« précisément celles qui nous agissent et qui définissent ... »
Ma relation à la certitude et à l’évidence dans ce cas précis, c’est qu’au mieux vous faites preuve d’inattention, au pire que vous rendez là visibles des lacunes au niveau de la structure grammatical.
« Prenez la peine d’au moins vous relire »
Je ne vous le fait pas dire !
« un concept est toujours une façon de croiser une grille interprétative avec la réalité »
Euh, c’est pour le moins hasardeux et réducteur ça. Mais dites moi, il n’y pas que la forme qui vous fait défaut dans ces commentaires !
« Je vais vous poser une question fort simple... »
Fort simple ? Comme vous y allez... Euh... Serait-ce une sorte de Kamoulox rayon grammaire ? Me retrancher ? Derrière la désignation de faits et de réalités indubitables ? Trop abusé quoi. La lutte des femmes ? Contre qui et contre quoi exactement ? C’est bien ça toute la question ! Allez donc vous interposer vous même entre les femmes battues et leurs maris violents, entre les femmes violées et leurs agresseurs, entre l’employée et son patron sexiste, entre le tribunal et le juge d’application des peines, entre le code pénal et son application in situ, ce sera sûrement plus utile pour votre cause que de nous rebattre les oreilles à nous, braves gens bien éduqués qui condamnons vraisemblablement tout autant que vous ces comportements et ces manquements à la légalité, avec cette sempiternelle victimisation conceptuelle... « Les » femmes, au delà de l’enveloppe charnelle qui les définies comme telles, ne sont pas une catégorie réductible et simplifiable à souhait ! Il faut, si on veut pouvoir situer quoi que ce soit d’utile à un débat d’idée sur le fond, inclure dans l’équation les paramètres particuliers et sous-jacents, le statut social, le caractère propre à chacun, la nature de notre condition de mammifère, l’histoire, la géographie, la culture, etc... Les sciences humaines, ce n’est pas aussi simple et limpide que les mathématiques. Vous comprenez ? Non, je suppose...