Précisions concernant mon post du 25-16:32 ci-dessus
Au sujet de la formule contestée.
J’aime citer cette formule que par négligence peut-être, j’ai attribuée à Freud :
« Le névrosé croit que 2+2=5 et en souffre ; le pervers croit que 2+2=5 et en jouit ; le psychotique s’en fout . »
La personne qui dans un premier temps avait rejeté avec horreur cette formule
relative au pervers, est allée la chercher sur le Net et a trouvé des
références au sketch de Pierre Desproges lequel avait utilisé une formule voisine sous
la forme copiée-collée ainsi :
« Un psychotique, c’est quelqu’un
qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement
satisfait. Un névrosé, c’est quelqu’un qui sait pertinemment que 2 et 2
font 4, et ça le rend malade. »
Examinons ces deux formules.
Deux
différences : la formule de Desproges réalise un subtil mélange entre
psychotiques et psychopathes ; elle réunit également névrosés et
anticonformistes. Pourquoi ? Est-ce par ignorance ? Si tel était le cas
on ne saurait lui en vouloir : ne mélangeons pas les métiers.
En revanche, sa formule est moins sujette à controverses que la mienne et bien
plus drôle : c’était le but recherché par le génial humoriste. Elle est
même roborative du point de vue de son public lequel n’est généralement pas versé dans
ces subtilités savantes.
Ma formule interpelle ? J’en veux
pour preuve que mon interlocuteur la conteste là-bas, mais son argumentaire est seulement
basé sur ses « trouvailles » Internet et par le seul biais d’attaques
ad’hominem (ou personam, pour lui qui possède un sens aigu de l’inessentiel), et ne cherche qu’à la disqualifier en me traitant d’incompétent.
En
réalité, ma formule énonce quelque chose sur la perversion que mon
interlocuteur a refusé d’admettre une fois pour toute par le passé, et il n’en démordra pas, se jugeant seul compétent pour parler de ces choses.