@student40
Merci pour votre message.
A ma critique des postulats de la physique, vous répondez par d’autres
postulats. Cela m’apparaît comme une raisonnement quelque peu circulaire. Quant à
expliquer que les particules élémentaires ne sont pas en mouvement car
ce sont des ondes probabilistes, je trouve l’argument imparfait, car
toute onde, aussi probabiliste soit-elle, est en mouvement. N’oubliez
pas non plus que l’électron est considéré par la MQ comme une onde ET
une particule, selon la mesure qu’on en fait, ainsi l’approche
corpusculaire de l’électron reste valable, même en MQ. Peut-être
d’ailleurs avez-vous déjà vu les images de chambres à bulles, ou à fils,
qui montrent clairement l’aspect corpusculaire des particules. Je vous
rappelle aussi que la vitesse est considérée comme un observable en MQ.
Si je vous lis bien, le mouvement des électrons autour du noyau de
l’atome seraient dus à l’interaction subie de l’extérieur (j’extrapole peut-être). Cela
m’apparaît une fois de plus comme un postulat. Cela dit ce serait
effectivement une belle expérience à mener, si elle était possible, en
isolant parfaitement un atome et en observant si les électrons cessent
alors leur mouvement. Nous avons déjà la possibilité d’isoler un atome,
certes de façon non parfaite, mais assez correcte (à quelques millièmes
de °K). Aucune de ces expériences n’a montré que dans ce cas les
électrons ralentissent un tant soit peu. Je doute donc de votre
hypothèse.
Quant à repousser la possibilité d’atteindre le 0 absolu par des étapes
successives à l’infini, cela m’apparaît équivalent à dire que c’est
impossible, l’infini n’étant pas une réalité physique, mais bien plus relevant de la « métaphysique » puisque vous évoquez cette notion. Repousser
un problème à l’infini ne me semble pas être une résolution de ce
problème.
Dans le même ordre d’idées, la notion de système fermé, ou isolé puisque
vous semblez faire une distinction, m’apparaît une notion purement
théorique. Aucun système ne peut en effet être parfaitement fermé dans
notre univers, c’est un fait indubitable, même si on peut y parvenir à
peu près correctement en première approximation. Dès lors débuter la
réflexion scientifique en postulant qu’un tel système est à la base de
la physique réelle me semble sujet à caution.
Mon article sur le mouvement perpétuel, certes provocateur (il faut bien
rigoler de temps en temps = ;o), n’a pour but que de suggérer qu’il
serait peut-être intéressant d’aborder le problème de façon différente.
Par exemple, et s’il s’agit de poser un postulat fondamental, de
proposer que le mouvement perpétuel est le fondement structurel de la
matière, plutôt qu’une anomalie comme suggéré par le postulat de son
impossibilité. Je n’oblige personne à y croire et ne souhaite l’imposer à
personne, mais juste proposer d’y réfléchir, car c’est souvent en
regardant les choses sous un autre angle qu’on progresse.
Je ne nie pas l’intérêt des principes de physique, mais je rappelle
qu’ils ne sont qu’approximativement vrais, car seulement valables à
l’intérieur de certaines limites. Par exemple la MQ (mécanique
quantique) n’explique pas le macroscopique, tandis que la MC (mécanique
classique) et la RG (relativité générale) n’expliquent pas le
microscopique. On peut donc en déduire que ces théories, aussi efficaces
soient-elles dans leurs domaines respectifs, ne sont pas universelles,
et qu’il nous faut donc persister à être critique à leur égard, si tant
est qu’on veuille trouver une loi d’unification valable à toutes les
échelles. Mes travaux s’intéressent donc à la recherche d’une telle voie
d’unification, même si je n’ose penser y parvenir un jour, mais
seulement proposer des pistes de réflexion, les plus fondées possibles.
Je pars d’une constatation simple : TOUS les postulats posés par les
humains dans leur histoire se sont un jour révélés faux (la Terre est
plate, la génération spontanée, le DDT et l’amiante c’est super, une
année dure 364 jours, la Terre est au centre de l’univers, un brin d’ADN
est un livre composé de mots (les bases) qu’il suffit de lire
séquentiellement pour expliquer le vivant, ...). Dès lors est-il
raisonnable de penser que nos postulats actuels sont des vérités ? Je ne
le crois pas, à preuve l"antagonisme MQ/RG, et c’est là que je vois un
défaut dans notre pensée scientifique. Le maillon faible de notre
science est le postulat. Il nous faut donc tout faire pour transformer
ces postulats en lois, ou bien reconnaître qu’ils sont des plus
critiquables, et donc tâcher de les remplacer par des lois. C’est
l’objet de la plupart de mes travaux. C’est l’esprit qui m’a notamment
animé pour écrire deux de mes articles « Fundamental Theorems of Physics »
et « Theorem of the Keplerian Kinematics » (publiés sur vixra). J’y démontre qu’on peut expliquer l’expérience sans avoir recours aux postulats classiques de la physique (MC et MQ). Je démontre par exemple que le postulat de Plank-Einstein peut être transformé en une loi logique et irréfutable, et même valable en MC.
Je vous remercie pour cette discussion constructive, loin des séides dogmatiques qui n’ont qu’une seule façon de penser : accepter le dogme aveuglément, sans droit d’y déroger sous peine d’insultes et de mépris, une attitude en tout point opposée au doute et au débat nécessaire à la science.