@eddofr
je vous suggère une caractérisation du « bobos » qui est essentiellement différente de celle que vous évoquez. Elle est de Jacques Julliard : "Oui, ce que je reproche, sans modération, à l’idéologie bobo et à ceux qui la véhiculent, c’est d’avoir rompu l’ancienne alliance, sans laquelle nous ne sommes rien, de la gauche et du peuple.
Je vois d’ici sourire Jean-Claude Michéa qui me susurre : « Je vous avais bien dit que vous vous faisiez des illusions ! » Non, le peuple n’admettra jamais le communautarisme parce qu’il sait bien que, substitué à la République une et indivisible, il mène à la guerre civile. Le peuple ne veut pas de la libanisation de la France.
Il ne veut pas non plus de la « laïcité ouverte »(...) Il ne veut pas du « sans-frontiérisme », qui est le reniement de la nation, celle de Valmy et du Conseil national de la Résistance. Il ne veut pas non plus d’une école qui a cessé de faire de la littérature française un patrimoine sacré, constitutif de son identité, et de la langue française notre bien commun, notre trésor à tous, la base du contrat national, celui d’une France ouverte à tous ses enfants, de toute histoire, de toute couleur, de toute origine".
C’est bien sûr hors sujet par rapport à l’article, mais comme votre post l’est aussi.
Source : Jacques Julliard, Marianne du 6 au 12 janvier 2017, pg 6