@Christian Labrune
« au nom du principe d’égalité » on considère que chaque être humain a la même valeur intrinsèque, celle-ci ne se mesurant pas en monnaie sonnante et trébuchante ou aux poids de ses diplômes qui font pencher le plateau de la balance dans un sens ou dans l’autre mais en fonction de ce qu’il peut apporter en fonction de ses qualités individuelles.
L’égalité n’est pas l’uniformité.
Mais comme ce sont encore toujours des considérations fondées sur une illusion, commençant pourtant peu à peu à se dissiper, qui prévalent et selon lesquelles la valeur d’un individu se mesure au nombre de chiffres inscrits sur un extrait de compte en banque, à l’adresse de sa résidence et/ou celle de sa filiation, forcément, la sélection ne peut qu’être opérée par les pairs en fonction d’un schéma de reproductibilité dépassé.
L’égalité est une notion commerciale : 100 kg de plumes = 100 kg de plomb ce qui peut laisser croire à celui qui voit la montagne de plumes par rapport au minable tas de plomb que les plumes sont supérieures au plomb...et il faudra bien un jour-surtout au XXIème siècle !- remettre en question cette gestion stupide consistant à ravaler l’être humain au rang d’une marchandise...et changer radicalement de paradigme dans la mesure où durant des siècles ces principes mercantiles ont défiguré la planète et rendu la vie de ceux qui y habitent de moins en moins digne d’être vécue.
On ne sélectionne pas les êtres humains comme on calibre les pommes de terre, les êtres humains ne sont pas des « ressources » et il ne peut être question de « gestion des ressources humaines » .