Où est le dilemme
quand un problème ne se pose pas ?
Les valeurs républicaines (
qui ont longtemps cohabité en France avec la peine de mort, ce qui
en prouve à la fois l’élasticité et les limites ) ne s’imposent
que sur le territoire national ( et encore, il semblerait que chacun
en France en ait une lecture à sa main qui n’est pas chez tel ou
tel soutien actif de migrants la même que chez ceux qui, par
exemple, poursuivent ce dernier en Justice ).
Les lois de la
France ne s’appliquent ni en Irak ni en Syrie, pays qui n’ont pas
une conception élargie des droits de l’homme et à qui la France
n’est pas en mesure de l’impose comme les armées républicaines
voulaient imposer la république dans toute l’Europe.
Les citoyens
français qui ont contrevenu aux lois de ces pays sont justiciables
dans ces pays et je ne vois pas qu’une quelconque action fut
légitime pour faire pression sur les Autorités de ces pays,
qu’elles nous plaisent ou no,.
Cela me rappelle un
problème posé dans mon cours de philo : qu’est-ce qui fait
que celui qui a largué la bombe atomique sur Hiroshima et a
objectivement tué des dizaines de milliers de personnes est décoré
comme héros et que celui qui tue une seule personne est un meurtrier
passible de la chaise électrique ?
Au fond c’est la
même différence entre celui qui massacre à tout va sur un jeu
vidéo en actionnant sa manette et celui qui appuie sur la gâchette
de son arme dans la vie réelle.
Sauf que dans un cas
c’est de la fiction que l’on peut juger malsaine et dans le cas
du pilote américain c’est la réalité qui rejoint la fiction.