*Voilà, le débat public/privé peut être sain à condition que les dés ne soient pas pipés par des « experts » qui ont intérêt à casser du public pour rafler la mise financière*
Vous avez bien mit en évidence la problématique.
Par contre vous ne parlez pas de la privatisation de tout ce qui est rentable et de laisser au public tout ce qui ne l’ai pas.
En France il y a une sorte de tabou, la fonction public ne doit pas être lucrative, on peut se demander pourquoi ?
Par exemple la production et la vente d’énergie, d’eau, de gaz, le traitement des déchets, ...
Les péages des autoroutes, les aéroports, les gares, ...
Mais aussi les productions de minerai, l’agriculture, le bois, ...
A l’époque de De-gaules, ils avaient comprit l’importance stratégique que l’état soit maître dans ces domaines, hors en privatisant tout le pays fini par ne plus être maître de son destin.
L’usage des contractuels est une catastrophe, car notre société et notre économie fonctionne avec la notion du « risque », économiquement parlant un contractuel sera moins dépensier et coûtera plus chère à employer qu’un statutaire, sans parler de l’impact sociologique de ce type d’emploi.
Il faut aussi se pencher sur des mécanismes qui cherchent à rendre impopulaire et à asphyxier un service public, comme la construction des EPR (hors de prix), ou bien la gestion et la tarifications des trains (inaccessible).
Il est anormal que les services public du train et du bus soit rendu inaccessible par une tarification top importante pour l’usage, alors que le coût est pratiquement totalement assumé par des fonts publics, on voit donc des trains et des bus qui tournent à vide alors qu’on les paye avec nos impôts. Un non sens qui nous coûte chère car on paye deux fois pour la même chose, le service public inaccessible et le service privé qui nous est imposé pour avoir le service.