Ce n’est que le
leitmotiv de la rengaine que les milieux libéraux nous chantent
depuis des lustres. Pour eux l’état idéal c’est-à-dire la
collectivité organisée doit leur assurer les moyens de prospérer et de
s’enrichir sans entraves.
C’est donc un état uniquement forgé en direction des humbles invités à fermer leur gueule et très
tolérant envers les artifices mis en œuvre pour assurer de
confortables revenus à quelques uns, revenus qui sont censés
ruisseler par mouvement naturel vers les exclus de l’enrichissement.
Des décennies de luttes sociales avaient, par leur constance et leur esprit de décision, aboutit à un état garant de la paix sociale par le dialogue.
On sent bien que l’affaiblissement des syndicats est en train de rebattre les cartes.
Le raisonnement le plus communément accepté maintenant est qu’un emploi précaire vaut mieux que pas d’emploi du tout , ce qui ouvre la porte à tous les ajustements au détriment de ceux qui produisent la richesse dans l’entreprise.
Le problème est que
le leitmotiv répété jusqu’à plus soif fait donc effet plus que jamais chez ceux qui
devraient être les moins enclins à y croire.
Qu’il y ait des
emplois de complaisance dans les différents niveaux de
l’administration n’est pas niable mais cela rejoint les sinécures
que les grands de ce monde accordent à leurs proches sans que cela
soit justifié par les qualités intrinsèques du bénéficiaire.
Le diplôme d’un inconnu gagné par des années de sueur et de privations ne pèse rien face au diplôme, parfois acheté d’ailleurs, d’un fils de...
De
cela on ne parle jamais dans les grands médias et pour cause vu qu’ils appartiennent à ces nababs ou alors pour s’en féliciter comme si la
capacité d’être un entrepreneur était héréditaire tout comme
le génie de faire de l’argent en profitant du travail des autres.
Au contraire, le bon
peuple est invité à suivre avec attendrissement leurs fredaines qui
parfois et heureusement ne trouvent pas grâce devant des tribunaux qui ont une haute
opinion de leur devoir.
Ce sont les mauvais juges...