BRAVO BENCO.
Fervent partisan du vélib et aussi du nouveau vélib promettant de nouvelles fonctionnalités très utiles, force est de constater l’ampleur du fiasco du nouveau VELIB et de SMOVENGO, nouvel opérateur.
Comme la majorité d’utilisateurs, je m’étais fait une raison depuis octobre 2017 : la disparition progressive des stations relevait du prix à payer pour obtenir un service de meilleure qualité.
C’est donc avec patience et confiance que j’ai attendu le nouveau vélib en payant de très nombreux carnets de tickets de métro.
Même l’énorme retard pris pour le déploiement des nouvelles stations par rapport au calendrier annoncé pouvait être pardonné dès lors que les chantiers avançaient et que la fin du tunnel était promise. D’autant que le nouveau vélib, une fois libéré de sa borne d’attache, est effectivement bien plus agréable que l’ancien.
Mais ce qui est totalement inacceptable, c’est le fiasco du nouveau système : lorsqu’enfin quelques nouvelles stations sont entrées en service, on découvre alors l’ENORME MENSONGE : les dysfonctionnements du nouveau système sont gigantesques au point de rendre impossible l’utilisation effective et quotidienne du service.
L’application annonce en direct la disponibilité des vélos. Mais les informations sont systématiquement mensongères. On annonce des vélos qui n’y sont pas ou bien qui sont tous en panne. Très souvent, c’est la station dans sa totalité qui est en panne !
Alors qu’elles sont neuves, les bornes sont en perpétuel dérangement, et l’application trompe en permanence les utilisateurs.
Un vélo attaché sur 20 est utilisable, et aucun vélo électrique, le système refusant de les libérer de leur borne d’attache.
La conception du nouveau système est totalement inadaptée. Avec l’ancien système, on passait la carte d’abonnement sur la borne et le voyant passait au vert : on pouvait partir. Trop simple, trop efficace, trop agréable...
Aujourd’hui, il faut des manipulations sur le guidon et attendre, attendre, attendre avec des logos difficilement compréhensibles, pour constater in fine que le système, laborieux et très lent, ne fonctionne pas. C’est juste insupportable.
C’est la conception même du nouveau système, de la nouvelle application, du nouveau logiciel qui est en cause. Et cela nous promet des années de galère avant que tout ne soit enfin à nouveau modifié.
Quel dommage ! Quel gâchis ! SMOVENGO finira par déposer son bilan, avec ou sans pénalités qui ne seront jamais réglées...
Le vélopartage était écologique, économique, pratique, souple, convivial. Chaque jour je remerciais haut et fort les derniers Maires en excercice d’avoir fait bouger les lignes du déplacement à Paris. J’avais moi même abandonné mon scooter polluant au profit de ce service sportif, écolo et pratique.
Mais ce service relève aujourd’hui de l’enfer, et cela pour longtemps.
Il va falloir abandonner ce mode de déplacement.
J’en veux terriblement aux incapables de SMOVENGO.
Et aussi aux responsables de la Ville d’avoir confié à une start up sans suffisamment d’assise les destinées d’un service d’intérêt général aussi utile et novateur que celui-ci.