@Fergus
Bonjour
Ce n’est choquant « intellectuellement » que pour ceux qui confondent égalité de droits avec égalité de capacités.
Pourquoi laisser de bons élèves se faire tirer pas le bas par ceux qui ne sont pas adaptés au programme ?
Pourquoi s’acharner à vouloir instruire des gosses qui n’ont pas reçu de leur famille une éducation sociale de base ? On ne fera jamais boire un cheval qui n’a pas soif. Pour ceux-là, ne vaudrait-il pas mieux un programme plus léger, avec beaucoup de sports et l’apprentissage d’un minimum de règles sociales ?
Si l’EN ne se dirige pas dans cette direction, c’est le privé qui s’en chargera. Malheureusement, le privé, c’est payant. Il en résultera un enseignement à deux vitesses basé non pas sur les capacités des enfants, mais sur leur classe sociale alors qu’il y a des élèves prometteurs et des cancres dans toutes les classes sociales.
L’égalité devant la loi consiste à donner à chacun ce dont il a besoin, pas de niveler par le bas pour rendre le programme accessible à tous. Négliger l’EN et faire des instits des parias méprisés par leur hiérarchie, par les gosses et leurs parents, c’est le chemin le plus direct vers le sous développement et la tiers mondialisation.
Pour revenir au problème des instits, puisque dans certains milieux ils doivent assumer en grande partie le rôle des parents, pourquoi ne pas les y aider en les formant dans ce sens et en réduisant le nombre d’élèves par classes pour les rendre plus gérables. Si cela ne se fait pas qui aura encore envie de devenir instit ?