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Commentaire de JC_Lavau

sur Caroline de Haas, la féministe qui fait du mal aux femmes


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JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2018 10:40

Suite. 

L’air « Dalla sua pace la mia dipende » de Don Ottavio (De sa paix dépend la mienne), écrit par Lorenzo da Ponte et W.A. Mozart illustre bien l’absence de frontières du Moi, chez ce malheureux Don Ottavio. Jamais cet infortuné n’a pu établir les frontières de son « Moi », ni établir sa virilité autrement qu’en paroles. Même à son âge, il est resté englobé dans sa môman, et se contente d’être soumis à un nouveau « Nous » totalitaire, dirigé par Donn’Anna, qui le dénie dans sa totalité.

A un conseil d’administration de la General Motors, Alfred J. Sloan constata :

« Je vois messieurs, que nous sommes tous d’accord pour prendre cette décision en ce sens ? »
Tous font signe que oui. Sloan reprend :
« En ce cas, je propose que nous renvoyions cette décision à une prochaine fois, lorsque des désaccords entre nous, prouveront que nous y ayons suffisamment réfléchi, pour vraiment savoir de quoi il s’agit. »

Du moins c’est ce que Peter F. Drucker attribue à Sloan, mais que je n’ai pas retrouvé sous la plume de celui-ci.

Avez-vous déjà essayé d’animer un remue-méninges avec des gens qui sont tous des suiveurs grégaires ? Morne et stérile punition, n’est-ce pas ? Un remue-méninges pétille et fuse, quand il rassemble aussi des mauvais esprits pétillants, aux riches stocks d’insatisfactions.

On a multiplié la productivité d’équipes de programmeurs et de chefs de projets, et grandement amélioré la qualité des logiciels produits, avec seulement deux principes. L’un des deux était de récompenser (par un coup de gong, lors du stage), non pas les propositions « raisonnables et constructives », mais les calembours, les mises en boîte du projet, les idées farfelues et traversières, tout ce qui provoquait un rire libérateur.

Sans liberté de blâmer, non seulement il n’est pas d’éloge flatteur, mais surtout il n’est pas de santé mentale possible.

Le rire est la première et la plus efficace forme de blâme. Il ne suffit jamais, mais sans lui rien n’est possible, le rire salvateur.

Nous n’avons hélas pas le suivi de la nouvelle de 2009 (traduite en février 2013) : un couple suédois avait décidé de cacher son sexe à « Pop », d’en faire un ni fille ni garçon. Là aussi, on est frappé de l’infirmité psychique de ces parents : leur unanimité hâtive et superficielle à rivaliser d’obéissance à la secte paranoïaque. En 2018, « Pop » a à présent onze ans, à moins qu’il n’ait été suicidé dans l’intervalle. Quel que soit le sexe de « Pop », il (cet infortuné garçon condamné) ne dispose d’aucun parent suffisamment distinct pour le soutenir contre la toxicité du « Nous » de couple unanimement soumis à la toxique secte féminazie, et qui rivalise de soumission avec les autres parents givrés.

Je prédis une dépression majeure au long cours. J’espère vivement me tromper.



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