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Commentaire de sweach

sur Les nouveaux tests sanguins de diagnostic précoce de cancer « biopsies liquides » - sont-ils utiles ?


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sweach 21 février 2018 10:22

LOL !

Je me sens un peu visé ^^

En se moment je me penche pas mal, sur les immunothérapies des points de contrôle immunitaire.

Quand on prend un peut de recul, visiblement la démarche ADN et mutation, n’est pas vraiment une bonne approche, actuellement en présence d’un cancer les oncologues font une biopsie, ils recherchent des mutations connu qui généralement sont des sur-expressions de récepteur de croissance cellulaire et ensuite ils donnent des molécules qui bloquent ces récepteurs et stop le développement, sauf que quelques mois après ça mute, développe une résistance et repart de plus belle.

Cette approche n’a pas pour but de « guérir » mais de survivre avec le cancer mit sous tutel thérapeutique.

Depuis peut les scientifiques ont revue cette copie et reviennent à la base du problème. En théorie notre system immunitaire détruit les cellules cancéreuses, alors pourquoi celle-ci peuvent se développer ?

Tout comme fait le virus HIV, le cancer est capable de « désactiver » notre system immunitaire, il a pour cela plusieurs moyens, mais l’un des plus important est d’empêcher les lymphocytes T CD8+ (cytotoxique) de s’attaquer au cancer.

Certain mécanisme de désactivation ont bien été comprit (CTLA-4 et PD1) et les groupes pharmaceutique produisent des anti-corps qui bloc ces systems de désactivation, ce qui relance la machine immunitaire.

Problème, même si on a aujourd’hui des immunothérapies qui relance les lymphocytes cd8, cela ne concerne que 2 voies de blocage pour le moment, hors il y a bien plus de voies (Vista, BTLA, Lag3, Tim3, etc...) et les oncologues ne disposent pas d’outil de diagnostique pour savoir quelle voie est « désactivé » par le cancer, donc c’est prescrit un peu à l’aveugle, mais ça marche bien dans 20% des cas.

Pour le cas de la prostate, le blocage du system immunitaire n’a pas lieu au niveau des lymphocytes mais des cellules présentatrices d’anti-gène

Actuellement les immunothérapies souffre un peu de la logique ADN et les cancers sont trop sectorisés par organe, l’outil de diagnostique principal reste la biopsie, mais cela va évoluer dans les prochaines décennies et de simple prise de sang permettrons de savoir quelle voie immunitaire sont désactivés et si cela représente un risque pour le cancer.

Vous décriez certain outil de diagnostique, mais je pense qu’il faut remettre en question leur efficacité plutôt que leur existence.

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