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Commentaire de Gollum

sur René Girard : « Freud et le complexe d'Oedipe »


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Gollum Gollum 23 février 2018 10:48
Voyons sa thèse principale : le désir a toujours une origine mimétique. Mais quel délire ! Cela implique toujours une relation à 3. Celui qui possède quelque chose (une femme), le collègue d’à côté qui va désirer la femme en question, sous prétexte qu’elle est la propriété de son copain…

C’est pas que ça n’existe pas. J’ai retrouvé ce genre de relation triangulaire évoquée par Hélène Deutsch (Psychologie des femmes) publié en 1949 !, bien avant Girard donc, sauf qu’elle n’en fait pas une règle universelle mais a tendance à y voir du pathos. Bref, ce genre de triangle est rare et n’est pas la règle, on désire bien dans la majorité des cas une femme par ce qu’elle nous inspire en elle-même et non pas parce qu’elle est en lien avec quelqu’un d’autre..
Ce dernier cas là est tout simplement un lien qui est fait entre le désir et l’envie, l’envie étant une passion, consistant à se comparer de façon excessive avec l’autre ou les autres…

On peut rajouter, à mon avis, que ce sont les tempéraments extravertis, qui y seront plus sensibles. Un introverti, se fout royalement, de ce que les autres désirent. D’où leur indépendance, en général, vis à vis de toute mode collective.


Et que dire de l’incohérence de Girard qui se convertit au catholicisme alors que celui-ci s’est obligatoirement trompé pendant deux millénaires d’affilée puisqu’il fait une lecture sacrificielle. Et St Paul serait donc à jeter à la poubelle lui qui fait aussi une lecture sacrificielle… et les textes eux-mêmes d’ailleurs..

Bon tout cela ne tient pas debout.
 

Si Girard ne disait que des sornettes, une telle chose ne pourrait exister. 


Freud a bien dit des conneries qui ont duré un bon moment… Les conneries d’ailleurs durent d’autant plus qu’il y a une part, non négligeable, de vrai.


parcours bien susceptible de susciter la jalousie, le ressentiment et la haine impuissante (toutes choses issues du désir mimétique) de ses rivaux restés dans l’ombre, dont Pommier.

Là franchement c’est faire de la psychologie de bazar à deux balles… Je pense sincèrement que Pommier n’en a rien à faire de la célébrité. Il a même pris un sacré risque à se mesurer à une icône. Perso, j’aurai préféré qu’il fut moins ironique, je ne valide pas spécialement le style, mais les arguments m’ont convaincu…

Mais je vous avais déjà expliqué mon malaise vis-à-vis de Girard bien avant de tomber sur Pommier...

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