@pipiou
Vous devriez lire le New York Times ! En janvier 2016, il a informé ses lecteurs sur les interventions de la CIA en Syrie financées par l’Arabie Saoudite... « Régime change ». Lisez bien, il s’agit d’entrainer les terroristes (surnommés gentils rebelles) contre Assad.
" Washington — Lorsque le Président Obama a secrètement autorisé la Central Intelligence Agency à commencer à armer les combattants rebelles de Syrie
en 2013, l’agence d’espionnage savait qu’elle aurait un partenaire
disposé à aider à financer l’opération clandestine. C’était le même
partenaire sur lequel la CIA s’est appuyée pendant des décennies pour son argent et sa discrétion dans les conflits lointains : le royaume d’Arabie saoudite.
Depuis lors, la CIA et son homologue saoudienne maintiennent un
accord inhabituel pour la mission d’entraînement des rebelles, à
laquelle les Américains ont donné le nom de code Timber Sycamore. Avec
cet accord, selon d’actuels et anciens hauts fonctionnaires, les
Saoudiens fournissent à la fois des armes et de grosses sommes d’argent,
et la CIA dirige l’entraînement des rebelles au maniement des fusils
d’assaut AK-47 et des missiles antichars.
Le soutien aux rebelles syriens n’est que le chapitre en cours d’une
relation qui dure depuis des dizaines d’années entre les services
d’espionnage d’Arabie saoudite
et les États-Unis, une alliance qui a traversé le scandale Iran-Contra,
le soutien des moudjahidines contre les Soviétiques en Afghanistan et
les combats par procuration en Afrique. Quelquefois, comme en Syrie,
les deux pays ont travaillé de concert. D’autres fois, l’Arabie
saoudite a simplement signé des chèques, souscrivant aux activités
clandestines américaines.